lundi 8 décembre 2014

Les choses du pays...

Les choses du pays acte 1

En parcourant le dernier livre de Pierre Péan plusieurs interrogations m'interpellent notamment sur la personnalité de certains individus haut en couleurs.
Tout d'abord, le cas de Jean-Pierre Lemboumba Lepandou. Les autres arrivent...
Dans le livre, compte tenu des origines d'Ali Bongo, nous apprenons que Lemboumba en éminence grise de Bongo-père et sous les ordres de ce dernier, met en place une batterie de barrières juridiques et notamment le fameux article 10 afin de dissuader définitivement Ali Bongo de prétendre succéder à Omar Bongo. Il reçoit une balle de calibre 357 dans une tentative d'assassinat, les enquêteurs pointeront du doigt Ali Bongo... La suite, Lemboumba devient opposant parce qu'il reproche à Bongo d'avoir donner son "nom" chez Ali. Puis, coup de théâtre, il se remet au service de Bongo-père en tournant le dos à l'opposition. Le livre de Pierre Péan, nous apprends qu'en 2009 bien que sachant que son mentor Omar Bongo ne souhaitait pas qu'Ali Bongo le succède, il soutien ce dernier face à Christian Bongo et devient de fait, un acteur majeur de l'accession d'Ali Bongo à la présidence. Le lendemain Il est nommé conseiller politique du nouveau chef...

Peut-on imaginer que  Lemboumba ait trahi la mémoire de celui qui l'a fait ? Et pourquoi, sachant les conséquences que cela affecterait sur le Gabon tout entier?


Les choses du pays acte 2:

Le dernier livre de Pierre Péan nous apprends que Omar Bongo agonisant à la clinique Quiron de Barcelone depuis le 11 mai, Pascaline Bongo revient à Libreville le 28 mai. Elle rapporte de Barcelone un message de son père: « Le président insiste pour que la Constitution soit respectée. » Elle en confie la teneur à un homme d'affaires américain qui la communique à son ambassadeur à Libreville:!. Message retors, puisque la Constitution, en l'espèce, c'est d'abord et avant tout l'article 10 (qui ferme la voie de la présidence à Ali Bongo) Pascaline convoque son frère et lui reproche de vouloir fomenter un coup d'État alors même que le président va bientôt rentrer au pays. (Elle lui dit):  " Le président est très fâché contre toi, tant pis pour toi quand il va arriver."
(Le livre de Pierre Péan nous apprends que pour contourner article 10,) le 29 mai, soit dix jours avant la mort d'Omar Bongo, Ali effectue une ultime démarche administrative pour se prémunir contre l'article 10. Il se fait établir un vrai-faux acte de naissance par Serge William Akassagha Okinda, maire du III arrondissement de Libreville.

Que comprendre: Pascaline Bongo à t-elle trahi les dernières volontés de son père pour.... son frère? Trahi le Gabon?
Sinon comment comprendre quelle foule les dernières volontés de son père et par conséquent la constitution Gabonaise en soutenant dans une déclaration grotesque qu'Ali bongo est bien le fils biologique d'Omaŕ Bongo et dans sa déclaration, elle présente son père en ces termes: c'était "un artiste", c'est-à-dire, quelqu'un à ne pas "souvent" prendre aux sérieux.?

Voir le lien Pascaline Bongo à la rescousse de son frère http://youtu.be/gIE1a9d_7ow

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