jeudi 11 décembre 2014

(Suite) Les choses du pays...

Les choses du pays acte 4
Le denier livre de Pierre Péan commence dans son chapitre 1 par nous dire qu'Ali Bongo est le fils de Jacques Foccart. Ali Bongo serait né Biafrais du Nigeria et aurait été imposé à l'adoption au jeune président Albert Bongo par Foccart (qui n'est plus à présenter) et Pierre Guillaumat (dans les années 60, ancien patron de Elf ancêtre de Total)
Dans l'esprit de Foccart, le Gabon pays au fort potentiel minier et pétrolier doit toujours rester sous le giron de la France et Bongo n'ayant pas d'enfants avec sa femme qui mieux qu'un fils pourrait jouer ce rôle dans l'avenir? Dès lors, Ali Bongo devient le Frankestin de la Françafrique. 
Devenu fils de président, le Gabon lui aura sauvé la vie, lui aura tout donné, un nom, de l'argent, une richesse pour 20 générations, la gloire, le pouvoir....
Ali Bongo a-t-il entretenu des rapports secrets avec Jacques Foccart jusqu'à la mort de ce dernier? Les réseaux Foccart ont-ils influencés le choix d'Omar Bongo de faire d'Ali Bongo son ministre de La défense? Est-ce sous la pression de Jacques Foccart qu'Ali Bongo est reçu par Jacques Chirac en 1986? Toujours est-il qu'au cours de cette rencontre Ali Bongo soumet à Jacques Chirac son projet (projet dit Akoma Mba) de faire du Gabon une monarchie. Projet rejeté...
Le dernier livre de Pierre Péan nous apprend qu'Ali Bongo et sa mère la chanteuse (sic) se sont rendus en pèlerinage au Nigeria en pays Biafra dans les terres où Ali Bongo a vu le jour. 
Pourquoi Ali Bongo durant toute une vie a-t-il honte de ses origines biafraises? Quel mal y a-t-il à être un rescapé d'une guerre civile sanglante comme fut la guerre du Biafra? D'être arrivé au Gabon avec le kwasorkor (ã boum toro) et être interné dans un camp de réfugiés? Il aurait pu, fort de son expérience d'ancien réfugié, de sa position de fils de chef d'état, servir la cause onusienne des réfugiés et apatrides et de tous ceux dont le désespoir ferme les horizons. Pourquoi s'entêter à vouloir être président quand on a été fils de président et ce au risque de se déshonorer? Plonger le pays qui lui a tout donné dans le chaos?
Le livre de Pierre Péan (et bien avant lui Luc Bengono Nsi candidat à l'élection présidentielle de 2009) nous apprend qu'en 2009 quand Ali Bongo pour accéder à la magistrature suprême se fait fabriquer un faux acte de naissance qui fait de lui un Gabonais de sang et non d'adoption. Au passage, il viole l'article 10 de constitution instauré par son défunt père. Ledit article empêche tout Gabonais d'adoption d'accéder à la magistrature suprême.
 La présentation de faux papiers dans son dossier de candidature à l'élection présidentielle de 2009, la validation de ces documents par les institutions de la république notamment la cour constitutionnelle et la fraude électorale qui entache son élection sont simplement des faits sans précédent. 
Une fraude inouïe et inconnue des Gabonais cette imposture d'Ali Bongo. Un président sans papiers; avec un faux acte de naissance; violant de façon flagrante la constitution; son parjure: sont trop d'éléments...  Ce qui nous emmène à dire que le banditisme politique qui sévit au Gabon n'a jamais atteint le sommet de ce  qui semble être l'affaire du faux acte de naissance d'Ali Bongo.
Le Gabon depuis 47 ans est dirigé par les Bongo et leur parti le PDG et n'a jamais connu d'alternance. La fraude électorale est telle que même la désignation du capitaine d'une équipe de football "au quartier" est frauduleuse. La fraude est   Institutionnalisée et les gabonais y sont habitués. L'élection d'Ali Bongo en 2009 est entachée de fraude et malgré un lourd contentieux, elle est passée "quand même" comme une lettre à la poste. Les Gabonais sont habitués aux hommes politiques sans légitimité mais ne connaissaient pas l'illégalité politique. 
On se rends vite compte qu'entre l'illégitimité et l'illégalité, les Gabonais ont fait leur choix: l'illégalité ne passe pas et quoi qu'on dise, ça ne passera pas.
Le Gabon, les Gabonais ont  le droit de connaître la vérité sur les origines d'Ali Bongo. Il est inconcevable que toute la classe de dirigeants, anciens compagnons d'Omaŕ Bongo se muent dans un silence complice face à la tragédie politique que vit le Gabon.
Aujourd'hui le risque pour le Gabon est un embrasement....



Les choses du pays acte 3

Il ya des souris dans le sac d'arachides tout simplement parce que là où il y'a des arachides il y'a toujours... Des souris!

En lisant le dernier livre de Pierre Péan consacré aux mensonges et pillages du Gabon, on est amène de se demander comment Pierre Péan a pu se procurer le contenu de conversations au visu entre Pascaline Bongo et son frère Ali, sinon que l'un d'entre eux les lui a rapporté. En l'occurrence cela semblerait être Pascaline Bongo. 

De même, les intrigues et les disputes familiales lors de l'agonie d'Omar Bongo ne pouvait être raconté à Pierre Péan que par les acteurs de ces intrigues. En somme Pascaline Bongo et dans une moindre mesure Christian Bongo ont contribué à la rédaction de certains passages du livre qui accable notoirement leur frère et met en péril définitivement la présidence d'Ali et la fin du régime des Bongo.

Bien entendu, Pascaline Bongo s'est empressée de condamner ce livre en le qualifiant de ramassis de ragots.

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