Ali Bongo Ondimba, Le Président des Etrangers et des
Riches
Guilou Bitsutsu-Gielessen
Le 18 août 2012
Ali Bongo Ondimba, Le Président des Etrangers et des Riches
J’estime que le nationalisme est une idéologie dont il faut
s’imprégner quand il s’agit du Gabon. L'Etat n'est pas là pour sponsoriser
certains fonctionnaires en statut A1 qui ont des salaires énormes (FC compris),
sont corrompus, payent très peu d'impôts et roulent en voitures de service. Ces
agents de la fonction publique et des finances exécutent moyennant une « petite
» commission des décisions criminelles. Ils valident des dépenses sur le budget
d’investissement de l’Etat, au bénéfice des entreprises qui appartiennent au
clan Bongo par le biais de la compagnie financière du Komo (BGFI, Sogafric,
CKDO, SNBG, Entraco, Socoba, Petro Gabon, Finatra, Toyota…tout le pays). En
effet, le système de détournements de fonds et de corruption est très bien
huilé, ne laisse aucune place à l’improvisation. Les administrateurs de
crédits, les directeurs généraux du budget, du contrôle financier, les
trésoriers payeurs généraux, les ministres…ET dans ce casino bien rempli, de
nouveaux acteurs ont fait leur apparition ; ce sont les agences rattachées à la
présidence. Ils coordonnent tous leurs efforts, dans une tontine mafieuse et
criminelle pour vider à guichet fermé les caisses de l’Etat. Tout ce gros magot
va dans la poche du clan Bongo. Nous sommes dans les hautes sphères du crime
organisé. Ce qui nous fait dire que les biens mal acquis commencent d’abord au
Gabon avant de s’exporter vers l’Europe. Est-il normal dans un pays riche que
nos filles et sœurs se prostituent pour aider la famille parce que les parents
sont mal rémunérés ou au chômage? Et pendant ce temps, une caste détourne et se
partage les fonds communs de tout un pays. Ali Bongo est l’acteur majeur de ces
inégalités mais également toute cette « nomenklatura » d’étrangers et autres
ayants droits du système qui sont là depuis Omar et par filiation se
reproduisent à tous les niveaux de père en fils, en frères, cousins, et neveux.
Les richesses du Gabon doivent être équitablement redistribuées car c'est la
pauvreté qui engendre la perte des valeurs. Aujourd’hui, Ali Bongo est le chef
d’orchestre de cette mafia au pouvoir qui écume nos finances depuis 44 ans, qui
ruine notre pays et entretient la pauvreté des masses. Rien n’échappe à cette
pieuvre mafieuse, est-il normal qu’un Président de la République puisse être
PCA d’une Agence publique simplement parce que cette dernière gère un flux
énorme d’argent public? Mes chers compatriotes, au moment où l’Union
Nationale et ses partisans affrontent à mains nues l’armée, peut-on défendre un
tel régime?
Dr Guilou Steeve Bitsutsu-Gielessen Secrétaire Exécutif de
l’Union Républicaine pour la Démocratie et le Progrès
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