mercredi 16 novembre 2016

PING Ã ÉTÉ ÉLU, ALI Ã GAGNÉ...

Ping a été élu et Ali a gagné.. L'opposition n'a aucun moyen de changer cet état de chose. Sinon elle l'aurait fait!!!

Le problème du Gabon n'est pas un problème que gère la passion ou la sublimation des egos. C'est le problème d'un pays avec ses 1 500 000 habitants.
La sagesse voudrait que toutes les échéances électorales soient à l'arrêt. Impossible d'organiser les législatives pour l'instant. Avec cette élection présidentielle, le Gabon ã raté une occasion inouïe à l'alternance et nous avons flirté avec un drame national. Continuez dans cette voie, nous entraînerait dans un désastre irrémédiable et tout le monde paierait le prix fort, même ceux qui pensent détenir le monopole de la force.

Le pouvoir l'à bien compris d'où l'appel au dialogue..

Ali ã gagné et malgré ses aises, il sort de cette élection affaiblit plus que jamais. Le réveil a été brutal!!
Pour lui, l'heure des concessions à sonnée.
Bien que les contours soient flous. La question du dialogue reste entière: Qu'est qu'on fait? Le pourrissement jusqu'au naufrage du Gabon? Allez dialoguer avec Ali?

Trois mois après les élections, comment remettre les choses dans l’ordre si les gens ne se parlent pas? #On va où..

Nous sommes dans une impasse et une impasse n'est jamais simple à résoudre. La politique du ventre de certains et du cœur pour les autres, alimente l'épais brouillard qui s'abat sur le Gabon. Arrêtons l'hypocrisie, les faux-fuyants!!
Il faut pousser la réflexion, dépassionner le débat, sortir des rangs pour répondre à ces questions.

L'opposition a ratée l'occasion de dire NON et si le NON existait, il aurait été de ne jamais faire de recours à la cour constitutionnelle...

La logique aurait voulu, que la démocratie bafouée par le processus électoral sous tutelle, soit une occasion forte pour l'opposition d'exiger la refonte des institutions.
Nous devons exiger d'Ali, la garantie que sa courte main tendue aille au-delà des intentions, au-delà des calculs politiciens. Que tous les problèmes de ce pays seront mis sur la table.. Sans ces préalables nous signerons la mort de la république.

Dans une partie d'échec le problème un moment est de savoir où se situe le rapport de force. Et, on se rend vite compte que la force n'est pas toujours là où on croit qu'elle est. Ce qui me permet de dire que le rapport de force est à l'avantage de l'opposition. La preuve? Pour ce dialogue, l'opposition est courtisée non seulement par le pouvoir mais aussi par la communauté internationale.

L'histoire ne nous a-t-elle pas apprise que c'est en demandant banalement la Réunion des États Généraux en 1789 que le roi de France enclenche la déferlante de la révolution: La prise de la Bastille; La fin de l'ancien régime; La chute de 1200 ans de royauté Française et, c'est cruel... à la mort du roi?
Le roi du haut de son trône le savait-il?