dimanche 25 janvier 2015

Les panthères du Gabon vecteur de fraternité et de convivialité


La fraternité est une valeur cardinale c'est un acte de solidarité et de bienveillance envers son prochain. La convivialité est la première des valeurs reconnues dans la pratique du sport de masse.
La fraternité qu'échangent les panthères du Gabon avec la nation va au-delà des discours officiels et de la monotonie des promesses politiques "de certains". Plus qu'un parti de masse, les Panthères mobilisent au-delà des clivages politiques et des démons du repli-identitaire.

Quoi qu'on en dise, les Gabonais sont en rupture de ban avec leur élite politico-administrative et sont en phases avec leur équipe nationale.

Les espoirs de l'équipe nationale dans cette Can 2015 font oublier à tout un peuple sa misère au quotidien. Sans espoir on ne rêve plus. Les Panthères donnent de l'espoir et distribuent gratuitement le rêve. C'est ça aussi la magie du sport. Le "vampire" de nos panthères.
Cette communion de l'équipe nationale avec son peuple fait des envieux et attise les convoitises. L'équipe nationale est apolitique et nous devons la préserver des démons de la récupération politique

La pratique du sport est un facteur de développement qui mérite dans notre pays une meilleure prise en charge. La récente livraison des plateaux sportifs à l'université de Libreville s'inscrit dans cette dynamique, de même, qu'il faudrait une réelle volonté politique pour la réhabilitation des jeux scolaires et universitaires. Quant aux femmes et aux jeunes filles, l'offre sportive est quasi inexistante, de ce côté là, il faut plus qu'un effort, une révolution sportive.

Les Panthères du Gabon nous montrent la voie du développement, des valeurs fraternelles, de la cohésion et de l'esprit de compétitivité. La compétition sans être le seul et unique objectif doit être un objectif de motivation dans l'épanouissement moral de notre jeunesse. Le sport doit se développer dans les quartiers et donner la possibilité à tout type d'organisation de proposer et à tous citoyens de trouver: tous types d'activités sportives qu'elles soient compétitives ou non. La diversité des disciples sportives et l'offre sportive doivent être inscrits comme une cause nationale, afin que la pratique libre du sport contribue à l'amélioration du vivre-ensemble.

Tous derrières les panthères du Gabon.



mercredi 21 janvier 2015

Les États -Unis ne soutiennent pas l'opposition Gabonaise

http://gabonreview.com/blog/libre-propos-les-etats-unis-ne-soutiennent-pas-lopposition-gabonaise/


Pour mieux comprendre la position Américaine par rapport à la situation politique du Gabon, il faut remonter le temps et relire les câbles WikiLeaks de septembre 2009. 
Ces "notes"de l’ambassadrice américaine Eunice Reddick rendus publics par Wikileaks révèlent à eux seuls ce que pensent aujourd'hui les Américains de l'opposition gabonaise. 

Pour rappel, nous sommes en septembre 2009 après les élections et en plein contentieux électoral. L'ambassadrice des Etats-Unis au Gabon s’étonne de l’apathie généralisée de l’opposition gabonaise au moment où les USA semblaient attendre de cette opposition une action de protestation de nature à défaire le régime en place. 

Cable WikiLeaks: 
"Aucun des candidats à la présidentielle n’a pu esquisser un plan cohérent pour contester efficacement l’inauguration vraisemblable d’Ali Bongo en tant que président. (...) mais aucune stratégie de mobilisation du public pour le soutient de leur cause."
 (...) Les divisions dans l’opposition pourraient s’approfondir davantage, la rendant incapable de capitaliser sur les faiblesses d'Ali Bongo, et de représenter les intérêts de la population. L’inefficacité de l'opposition continue de permettre au PDG de maintenir sa dominance sans aucune pression significative d’améliorer la gouvernance, de résoudre les problèmes sociaux et améliorer les performances économique. (...) Ali Bongo démontre(rait)qu’il n’a pas d’égards en ce qui concerne l’état de droit."
(...) Ce silence a continué, avec pour conséquence que de nombreux gabonais désormais jugent l'opposition inefficace ou désintéressée."
" A ce stade, il n'y a pas encore de successeur pour prendre la relève de leader de l'opposition. Mamboundou est vieillissant et sa santé est mauvaise. André Mba Obame, très populaire dans les zones dominées par l'ethnie Fang, (...) Les autres personnalités mineures de l'opposition sont considérées par la population, soit comme corrompues, ou secrètement alliées du parti au pouvoir et inefficaces, soit une combinaison de tout ce qui précède. En conséquence, il ya une absence de leadership croissante dans l'opposition. Contrairement au parti au pouvoir, il n’y a pas d’héritier dans l’opposition."

Un constat sans complaisance qui frise le mépris  

L’ambassadrice comme de nombreux observateurs, semblait penser qu’il aurait suffi de très peu de choses pour démonter les Bongo, mais que l’opposition s’est illustrée par son silence total et sa fuite en avant... De nombreux leaders et non des moindres s'étaient réfugiés dans les ambassades après le "gazage" par les forces de l'ordre de l'attroupement devant la cité de la démocratie. Pour Eunice Reddick, n'ayant pas pris leurs responsabilités et en ayant fui face à Ali Bongo; l'opposition par sa conduite a cédé volontairement le pouvoir à Ali Bongo alors qu’elle n’avait qu’à simplement le ramasser.

L’ambassadrice américaine semblait penser que ni Mamboundou ni Mba Obame n’ont jamais vraiment voulu en découdre avec Ali Bongo. Aujourd'hui pour les Américains ce scénario colle à la peau de l'opposition actuelle.

Cet "esprit" des câbles WikiLeaks a été transmis par "Bluetooth" aux différents ambassadeurs qui se sont succédés d'Eunice Reddick à Éric Benjaminson pour atterrir chez Cynthia Akuetteh.

Les Américains soutiendront l'opposition Gabonaise par opportunisme si cette dernière se révèle être une alternance. Toutefois, pour les Américains l'opposition actuelle malgré son casting n'est pas une alternance aux Bongo. Le baromètre des Américains c'est le peuple pas les dirigeants...
Aussi, pour les Américains, la détérioration du climat sociale au Gabon comme ailleurs en Afrique est le témoignage de la crise profonde que traverse le pays. Elle est une réaction inquiète, et apparemment inexorable, aux symptômes d'une société bouleversée par la pauvreté de plus en plus visible et des inégalités croissantes, un sentiment de déclassement généralisé. Si elle répond d'abord à une insécurité économique et sociale qui saisit toute la société ou presque, elle témoigne aussi d'un doute profond et insidieux sur l'avenir collective. Rien du côté du pouvoir n'est fait de façon extraordinaire pour y remédier.
Face à un tel environnement, perçu comme chaotique et illisible, mais pour autant bien réelle dans la vie quotidienne, car pesant sur les plus fragiles et les plus exposés aux difficultés économiques et sociales. Si une telle insécurité est étroitement liée à la situation économique et sociale de ceux qui la ressentent, l'éprouvent ou l'expriment, elle porte en revanche sur des éléments qui sont d'une autre nature, des éléments " politiques", en ce qu'ils sont associés aux modes de vie d'un régime au pouvoir depuis 47 ans et qui s'essouffle inexorablement. 
Pour les Américains les problèmes du Gabon sont ailleurs... Sur cette « caste politico-économique » qui confisque richesses et pouvoirs, et qui a perdu de vue le peuple. Ignorant de la vie de leurs compatriotes.
Ainsi, face à la montée des extrémismes de tous bords, les États-Unis prônent la culture du compromis pour sortir le Gabon de la crise. 

samedi 10 janvier 2015

Manifestation de soutien aux victimes du terrorisme

Nous sommes tous Mboulou Beka, tous victimes de crimes rituels, nous sommes Gabonais

Nous félicitons notre cher président pour son soutien à la liberté et non au fondamentalisme et au terrorisme. Oui Monsieur le président, comme vous, nous sommes tous dans ce cas "Charlie". Notre devoir de citoyen est de faire front uni avec notre président. 

Par conséquent nous invitons dans un élan de citoyenneté tous les Gabonais pour une marche blanche: "La vérité sur l'assassinat de Mboulou Béka; aux 2000 jours de confiscation du matériel de TV+; à Jonas Moulenda; contre les diktats du CNC; Pour Francis EDOU-EYENE; La libération des chaînes publiques Gabonaises; contre le terrorisme des crimes rituels; pour la liberté de manifester.."

LE FRONT APPEL À MANIFESTER: TOUS ENSEMBLE, DIMANCHE 11 JANVIER 2015 À 13h A PELISÔN-UGB                        SVP Faites circuler 

jeudi 8 janvier 2015

Une leçon d'humanité, un peu d'humanité..


Quand je vois le peuple Français manifester spontanément chaque fois que sa liberté est menacée. Quand je vois le front uni d'un peuple face au lâche assasinat des journalistes de "Charlie Hebdo". Les français nous montrent que la liberté à un prix, mais surtout il faut la défendre, la préservée. Comme un seul homme ils se sont levés pour dire haut fort: non à la violence; non aux terrorismes; oui à la liberté; oui la liberté de la presse. Nombreux d'entre-eux n'ont jamais eu à lire l'Hebdomadaire Charlie hebdo, ni de connaître les victimes de cet attentat. 

Cette leçon d'humanité que nous voyons en direct à la télé m'oblige à revenir sur terre, notre terre du GABON et je me pose des questions, aussi, tout d'un coup mes pensées vont à Mboulou Beka.  Mboulou Beka, cet étudiant tué par balle lors la manifestation pacifique le 20 décembre 2014 à Libreville.

Peut-être se trouvait-il dans cette rue par hasard? Nous ne le saurons jamais.

Toujours est-il, Il n'a pas eu droit à une marche silencieuse, à une marche blanche, ni à une demande de comptes des Gabonais au pouvoir en place. Le tord de Mboulou Beka? Être au mauvais endroit au mauvais moment. Pour mieux tuer son chien on l'accuse de rage: Pour certain c'était "un casseur", pour d'autres "un opposant" seule réalité: aucune compassion du peuple Gabonais: "il n'avait qu'à ne pas y être": "tant pis pour lui"...

Je me demande au GABON si on ne se situe pas entre fatalité et lâcheté? 

Même face à la violence, à la dictature, aux crimes rituels, aux assassinats des citoyens par les forces de l'ordre, les Gabonais prêchent dans l'indifférence. Mais oú va ce pays?

Le GABON est-il un pays fracturé, divisé, avec un peuple qui manque de maturité à s'affirmer? Jusqu'à quand le "on va encore faire comment" va dominer la prise de décisions?
Notre devoir est de mettre fin au slogan que certains affectionnent: "mourir cadeau".
Tant que les responsables de cet assasinat ne seront pas désignés et punis, tous les Gabonais auront dans leurs mains le sang de Mboulou Beka.