mercredi 31 décembre 2014

C'est un Président affaibli qui va s'adresser aux Gabonais

S'il avait eu le choix, il ne le ferait pas, il aurait voulu pour une fois s'affranchir de ce rituel. 
Que va t'il dire aux Gabonais? Qu'attendent les Gabonais de ce message à la nation?

Depuis 2009 c'est la première fois que Libreville n'est pas enguirlandée de décorations et confettis de Noël, l'heure n'est plus à la fête, le climat est lourd et les tensions au paroxysme. Nous sommes à un tournant, sinon à la croisée des chemins...

Cette adresse à la nation, ce discours a été rédigé, lu et relu, modifié et remodifié par une batteries d'experts, tout ce que le continent africain compte de sommités en communication. Malgré tout, aucun d'entre eux n'a pu répondre à ces question primordiales: Comment s'adresser aux Gabonais tout en évitant "le faux acte de naissance"? La violation de l'article 10 alinéa 3 de la constitution? Comment faire passer l'assassinat de Mboulou Beka pour un regrettable accident? 
Comment masquer la grogne sociale? Comment passer sous silence le chapelet des promesses " émergentes" non tenues? Comment dire la vérité aux Gabonais quand on leur a trop menti? 

Les gabonais verront devant leurs écrans un président affaiblit politiquement par son illégitimité, affaiblit moralement par son illégalité et qui essayera malgré tout de convaincre. Convaincre sur ses réalisations; de mettre en index l'ingérence étrangère sur les problèmes du GABON; de parler de la paix et de la cohésion nationale et de vanter son programme "Graine".
Tout sera traité, tout, sauf l'essentiel...

samedi 27 décembre 2014

Journée du 23 décembre 2014

Dans les locaux de la PJ, Les leaders du Front, refusent d'être interrogés individuellement et adoptent une position de défense commune. Au final, ils ont refusé de se soumettre aux interrogatoires Parce qu'ils n'ont plus confiance à la justice Gabonaise.
Après 1h, ils sont repartis libres.



CRASH TEST DU 20 DÉCEMBRE: ALI BONGO TRANSPIRE, MAIXENT ACCROMBESSI RESPIRE

CRASH TEST DU 20 DÉCEMBRE: ALI BONGO TRANSPIRE, MAIXENT ACCROMBESSI RESPIRE

Trois jours à peine après l'insurrection de Rio, l'État-Accrombessi frappe fort dans la main-mise de la gestion des finances publiques par la nomination au conseil des ministres du 23 décembre de Jean-fidèle Adjahou dit Otandault au poste de Directeur Général du Budget. Il faut croire, que rien ne fait reculer Maixent Accrombessi, ni le mort de Rio, ni la centaine d'arrestations, ni l'étendu des dégâts matériels.
Maixent Accrombessi est convaincu que le Gabon est rempli "de bêtas" du genre qui aboient mais qui ne mordent pas. Il sait au fond de lui, que les Gabonais sont des peureux, d'ailleurs ne les mène t-il pas à la baguette du haut de son poste de dircab' du président de la république? Il sait aussi, dans cette extrapolation, que les Gabonais se résignent à n'être, toute leur vie que ce que les autres ont décidé qu'ils seront. 

Les gabonais comme dirait Attali, sont des "résignés-réclamants". Résignés à ne pas choisir leur vie. Réclamants quelques compensation à leur servitude.

Sinon, comment ne pas comprendre que, malgré les menaces de l'opposition, des heurts au meeting non tenu de Rio, Maixent Accrombessi n'ait pas changé son programme d'un iota: pêche au barracuda et jet ski à la pointe de Denis, weekend bien arrosé et vaudou à Ouidah...
Contrairement à Ali, Maixent plein d'assurance, n'hésite pas quand il s'agit des Gabonais: ce sont des adeptes du service minimum, ils critiquent, ils manifestent, ils protestent et jamais ils ne transformeront leur indignation en acte. 
Les actes inachevées que le peuple pose, c'est pour se donner bonne conscience.
Ainsi, pendant qu'Ali Bongo cherche à souffler face aux assauts de l'opposition, Maixent n'y voit qu'un insensé feu de paille.. 
L'opposition de vieillards salafistes? Rien qu'un tas de pétards mouillés.

Dans la vision de Maixent, les vrais problèmes du Gabon sont ailleurs, le front social, la crise des liquidités et des finances publiques. Aujourd'hui, plus que les attaques de l'opposition, il se sent concerné par la situation sociale; elle est désastreuse. 
Le social l'interpelle parce qu'il perturbe sa quiétude dans la " gestion des finances". On finit par croire que son domaine c'est le social et l'argent, l'argent public, l'argent des autres, n'était-il pas gestionnaire des finances publiques?

L'opposition, les problèmes politiques c'est ALI, qu'il se débrouille!

Aussi, pendant  qu'Ali Bongo consulte son ministre de La Défense, écoute celui de l'intérieur, interroge le procureur de la république.. 
Pendant qu'Ali gère la fronde politique de l'opposition, cherche à colmater les brèches, à améliorer son image, faire oublier "le faux acte de naissance".... Maixent se la coule douce.
Faudrait-il le dire, que les problèmes de sécurité ne sont pas son dada, seule la partie BR (Bulletin de Renseignement) le captive. La vie des gens l'intéresse...

Un peuple qui attend tout de l'État, est incapable de prendre en main ses conditions de vie. Les Gabonais acceptent impuissants, la contrainte d'Emergence. Ils sont dépassés par les événements. Par peur, par paresse, par passivité, par résignation....

La majorité d'entre-eux refusent d'être solidaires de cette génération de leaders de l'opposition qui ont tout eu de l'État qu'ils combattent aujourd'hui. Toutefois, avec le livre de Pierre Péan, la donne a changé, il s'agit plus d'être derrière les leaders de l'opposition mais du rejet pur et simple d'Ali Bongo à cause de ses origines supposées Biaffraises. 
Désavoué par les opinions, contesté par les siens, menacé par la rue qui gronde, Ali Bongo s'entoure d'un clan d'extrémistes apeurés et préoccupés par le préservation de leurs intérêts. Le volte-face du ministère de l'intérieur quant à l'annulation du meeting de l'opposition du 20 décembre dernier, semble le confirmer.
Ces derniers temps, l'existence de signes du changement dans la perception de ce pouvoir, ne peut échapper à l'observation. 

Le faux acte de naissance d'Ali Bongo a relégué Maixent Accrombessi bête noire des Gabonais au second plan. Aujourd'hui c'est Ali Bongo qui doit sortir. Au finish Acrombessi s'en sort bien du moins pour l'instant.

Toujours est -il, prudent, Ali Bongo comme on l'a dit a besoin de temps, pour cela il faut museler l'opposition, la rendre inactive. Les procédures, les pseudos convocations à la police judiciaire des membres de l'opposition rentrent dans cette stratégie.

Il a besoin d'un peu de tranquillité, pour préparer dès 2015, la révision de la constitution qui passe par l'abrogation du fameux article 10 alinéa 3 qui lui a fait tant de torts. Du temps pour que ses services de communication renvoient les problèmes politiques à la présidentielle de 2016. Du temps pour réorganiser l'organigramme de son cabinet par la nomination de messieurs, Avouma, Mansard ou Nzuba au poste de dircab'. 
Maixent? Il occupera le poste au-dessus de tous soupçons de représentant personnel du président de la république en charges des affaires présidentielles. 
Et, les Gabonais dans tout ça? Ils attendront gentiment 2016...

jeudi 25 décembre 2014

Lundi 22 décembre 2014


Lundi 22 décembre 2014

Le régime se trompe d'adversaires plus-que-lopposition, les vrais problèmes du Gabon sont ailleurs: la faillite généralisée d'un pays riche. Le front social, la crise des liquidités et des finances publiques. Dans ces cas-là, l'armée n'est d'aucune utilité..
Ça va coincer à un moment ou l'autre, vraiment coincer!

Dimanche 21 décembre 2014

Dimanche 21 décembre 2014

Finalement, Il est plus facile à Ali Bongo d'envoyer la troupe massacrée des Gabonais plutôt que produire un acte de naissance ou un test ADN. De d'illégitimité politique (élections truquées), nous sommes passés à l'illégalité politique (faux au sommet de l'État). 
Quant je vois certains Gabonais et nos militaires défendre L'ÉTAT-ACCROMBESSI AU GABON, je dis Pitié!!!!!

Journée du samedi 20 Décembre 2014

Journée du samedi 20 Décembre 2014 
 
INTERDIT NE VEUT PAS DIRE ANNULÉ

LA LOI EST DITE AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ET AU NOM DU PEUPLE GABONAIS: IL EST INTERDIT D'INTERDIRE AU PEUPLE L'EXERCICE DE SA SOUVERAINETÉ. LE PAYS GLISSE, LE GABON PART EN COUILLES, IL EST IMPOSSIBLE DE FAIRE MARCHE ARRIÈRE 
Sauf à faire profession du dénigrement systématique, l'existence de signes du changement ne peut échapper à l'observation. Désavoué par les opinions, contesté par les siens, menacé par la rue qui gronde, sans acte de naissance, ALI BONGO EST SUR LA VOIE DE SORTIE
Pour se maintenir, IL va tenter l'utilisation de la force mais cette voie en plus du fait qu'elle ne fait pas de trie dans ses victimes, est SANS ISSUE.
RENDEZ-NOUS NOTRE PAYS! SANS HAINE, NI RANCUNE, JUSTE GABON D'ABORD

Pourquoi êtes-vous inquiets? C'est VOUS le pouvoir, la décision c'est VOUS

mercredi 24 décembre 2014

Échange Facebook journée du 24/12/14




Marc Ona et les autres...Moi je pense que vous mettez trop de charge sur les leaders du Front: le peuple Gabonais doit se libérer de lui-même, le Front n'est là qu'en appoint. Les leaders du Front ont mis le train sur les rails. Le changement et la conquête des droits ne s'opèrent pas, par procuration. C'est au peuple Gabonais de s'interposer et de donner le sens à ses institutions et à sa justice, ne dit-on pas que la loi est dictée au nom du peuple?

Si vous pensez que la confiance qu'a la population vis-à-vis du Front se limite au déplacement à cette convocation c'est que nous ne sommes pas sortis de l'auberge... Espagnole.
Se rendre à cette convocation est d'abord un acte de bravoure et de défiance de la part des membres du Front, à cette vitesse, le pouvoir finira par déraper et créer lui-même les conditions de la contestation générale...
Aussi, Le Front ne se contredit pas, ne pas reconnaître ALI Bongo comme président ne veut pas dire que la république s'écroule avec, ou encore que la république se confond à l'individu. 


Les leaders du Front, refusent d'être interrogés individuellement et adoptent une position de défense commune. Au final, ils ont refusé de se soumettre aux interrogatoires Parce qu'ils n'ont plus confiance à la justice Gabonaise.
Après 1h, ils sont repartis libres.

Journée du samedi 20 Décembre 2014 
INTERDIT NE VEUT PAS DIRE ANNULÉ

LA LOI EST DITE AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ET AU NOM DU PEUPLE GABONAIS: IL EST INTERDIT D'INTERDIRE AU PEUPLE L'EXERCICE DE SA SOUVERAINETÉ. LE PAYS GLISSE, LE GABON PART EN COUILLES, IL EST IMPOSSIBLE DE FAIRE MARCHE ARRIÈRE
Sauf à faire profession du dénigrement systématique, l'existence de signes du changement ne peut échapper à l'observation. Désavoué par les opinions, contesté par les siens, menacé par la rue qui gronde, sans acte de naissance, ALI BONGO EST SUR LA VOIE DE SORTIE
Pour se maintenir, IL va tenter l'utilisation de la force mais cette voie en plus du fait qu'elle ne fait pas de trie dans ses victimes, est SANS ISSUE.
RENDEZ-NOUS NOTRE PAYS! SANS HAINE, NI RANCUNE, JUSTE GABON D'ABORD

Pourquoi êtes-vous inquiets? C'est VOUS le pouvoir, la décision c'est VOUS


Dimanche 21 décembre 2014

Finalement, Il est plus facile à Ali Bongo d'envoyer la troupe massacrée des Gabonais plutôt que produire un acte de naissance ou un test ADN. De d'illégitimité politique (élections truquées), nous sommes passés à l'illégalité politique (faux au sommet de l'État). 
Quant je vois certains Gabonais et nos militaires défendre L'ÉTAT-ACCROMBESSI AU GABON, je dis Pitié!!!!!



Lundi 22 décembre 2014

Le régime se trompe d'adversaires plus-que-lopposition, les vrais problèmes du Gabon sont ailleurs: la faillite généralisée d'un pays riche. Le front social, la crise des liquidités et des finances publiques. Dans ces cas-là, l'armée n'est d'aucune utilité..
Ça va coincer à un moment ou l'autre, vraiment coincer!


lundi 22 décembre 2014

LE FRONT DEMANDE AU PEUPLE GABONAIS DE NE PLUS RECONNAÎTRE ALI BONGO COMME PRÉSIDENT DU GABON

   COMMUNIQUE DU FRONT DE L'OPPOSITION POUR L'ALTERNANCE

CONSIDÉRANT QUE LA RÉPUBLIQUE EST BÂTIE SUR LE PRINCIPE DE VÉRITÉ ET AU REGARD DE L'ACTE DE NAISSANCE D'ALI BONGO QUI NA JAMAIS ÉTÉ AUTHENTIFIÉ 

LE FRONT DEMANDE AU PEUPLE GABONAIS DE NE PLUS RECONNAÎTRE 
ALI BONGO COMME PRÉSIDENT DU GABON

LE FRONT DEMANDE AU PEUPLE GABONAIS D'ÊTRE ATTENTIF À CES MOTS D'ORDRES POUR METTRE UN TERME DÉFINITIF AU RÉGIME BONGO-PDG DANS LES TOUS PROCHAINS JOURS

Lundi, 22 décembre 2014                                                                                 LE FRONT

dimanche 21 décembre 2014

La GABON passe sous la coupe d'un clan

L'existence de signes du changement ne peut échapper à l'observation. 
Désavoué par les opinions, contesté par les siens, menacé par la rue qui gronde, Ali Bongo est sur la voie de sortie. Aussi, le pouvoir semble glisser sous le contrôle d'un clan d'extrémistes apeurés et préoccupés par le préservation de leurs intérêts. Ils vont tenter le va-tout...


Le volte-face du ministère de l'intérieur quant à l'annulation du meeting de l'opposition laisse à penser que Le risque d'un coup d'état de palais est réel!!!!!

vendredi 19 décembre 2014

Le meeting de l'opposition ne peut être interdit

INTERDIT NE VEUT PAS DIRE ANNULÉ

LA LOI EST DITE AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ET AU NOM DU PEUPLE GABONAIS: IL EST INTERDIT D'INTERDIRE AU PEUPLE L'EXERCICE DE SA SOUVERAINETÉ. LE PAYS GLISSE, LE GABON PART EN COUILLES, IL EST IMPOSSIBLE DE FAIRE MARCHE ARRIÈRE
Sauf à faire profession du dénigrement systématique, l'existence de signes du changement ne peut échapper à l'observation. Désavoué par les opinions, contesté par les siens, menacé par la rue qui gronde, sans acte de naissance, ALI BONGO EST SUR LA VOIE DE SORTIE
Pour se maintenir, IL va tenter l'utilisation de la force mais cette voie en plus du fait qu'elle ne fait pas de trie dans ses victimes, est SANS ISSUE.
RENDEZ-NOUS NOTRE PAYS! SANS HAINE, NI RANCUNE, JUSTE GABON D'ABORD



jeudi 18 décembre 2014

Rendez-nous notre Gabon

NON A L'ÉTAT-ACCROMBESSI AU GABON;  NON A LA GESTION DU GABON PAR DES ÉTRANGERS; NON, NON, NON, RENDEZ-NOUS NOTRE GABON

NON A LA FORFAITURE, NON AU PARJURE, NON AU FAUX ACTE DE NAISSANCE 
RENDEZ-NOUS NOTRE PAYS

5 ANS À 100$/BARIL LE GABON À ENCAISSÉ 3500 * 5= 17 500 MILLIARDS DE FCFA.  OU EST PASSÉ NOTRE ARGENT?
RENDEZ-NOUS NOTRE ARGENT

mardi 16 décembre 2014

LES DUOS EN ARGENT DU GABON

OMAR BONGO ET SAMUEL DOSSOU - ALI BONGO ET MAIXENT ACCROMBESSI LES DUOS EN ARGENT

LES CHOSES DU PAYS ACTE 5: L'argent du Gabon a servi à tout sauf au financement du développement par la réduction de la pauvreté. Pour cela, il suffit de se pencher sur les indices de développement humain et ceux de la corruption.

Royaume de l'enrichissement illicite, le Gabon a été la pompe à fric de la vie politique Française. Aussi, dans cette usine à fric qu'est le Gabon l'accaparement des caisses de l'Etat s'est organisé en "couple". 
Sans faire une fixation sur un sentiment de xénophobie ou une indexation d'un groupe, d'une nationalité, toujours est-il que: le point commun entre Omar Bongo et Ali Bongo c'est l'utilisation de citoyens d'origines béninoises pour la gestion de " leur" argent.
Pourquoi toujours les Béninois? Hommes de confiance des Bongo, on finit par croire que les Béninois semblent être, pour eux, les meilleures gestionnaires de l'argent extirpé des caisses de l'État. Passons...

Omar Bongo a dirigé le Gabon pendant 42 ans, sur cette période on estime qu'il a eu entre ses mains près de 80 000 milliards de francs CFA ( le vrai CFA non dévalué). En outre, on estime aussi, pendant ses 42 ans que seul 15 années de budget ont été réellement dédiées au fonctionnement de l'État et que 27 ans de budget sont partis en fumée...

"Alors que le Gabon exporte à ce moment plus de 13 millions de tonnes de pétrole brut par an (population d'un million d'habitants) Joseph Hanlon, économiste britannique, spécialiste du développement, estime la dette publique contractée par Bongo, toujours au pouvoir, à 4 milliards de dollars. Le dictateur gabonais confondant le budget de l'État et revenus personnels, ce chiffre donne une idée de l'enrichissement colossal du clan Bongo après trente-neuf ans (on est pas encore à 42 ans durée du pouvoir dOmar Bongo, ni au rajout des 5 années d'Ali Bongo) de confiscation du pouvoir."

Le livre de Pierre Péan nous apprend d'ailleurs de façon sommaire ce que nous savons déjà, de son vivant Omar Bongo se vantait d'avoir dans sa poche toute la classe politique française. Il est bien connu "quBongo avait érigé la distribution d'enveloppes epapiekraft aux uns, de mallettes dbilletaux autres, esystème de gouvernement, aussi bieà l'intérieur (Gabon) qu'à l'extérieur de son pays. D'un té. il achetait la paix civile (Gabon), de l'autrela bienveillance et lprotection française".

Pour Omar Bongo, tout commence par les besoins de financement du système Foccart, financements de coups d'état, achats d'armes pour les rébellions, paiements des mercenaires et des agents de renseignement double... Ainsi "Après avoir financé le «système Foccar>l, Bongo s'est intéressé dprès à la campagne présidentielle Française de 1981." 
"De 2 millions  de francs français (près de 300 000€) en 1981, on est passė en 2007, à 10 millions € la contribution gabonaise pour le financement de la campagne présidentielle française."

Rien que sur les comptes Suisse d'Omar Bongo: les enquêteurs sur l'affaire Elf et les juges français ont reçu des banques Suisse, un historique de décaissement de près de 45 millions de francs suisse ( près de 180 millions d'€uros) de participations gabonaise au financement des activités politiques françaises.
Aussi, avec pareil montant en euro, je laisse à chacun le soin de faire la conversion en franc CFA.

Pierre Péan d'ajouter: "En dépit de l'absence de preuves qui permettraient de citeen clair les noms des bénéficiaires, il est assuré que le Gabon de Bongo a été, pendant des décenniesun des financiers lepluimportants, si ce n'est le plus important, de la vie politique françaiseet le fidèle pourvoyeur d'argent de poche de nombreuses élites françaises ..." 
Personne n'est oublié, même le front national de Le Pen "Robert Bourgi précisé que Le Pen avait touché environ 1 milliard de francs CFAsoienviron 1,5 million d'euros" en 2007.

Comble de l'ironie le 2 décembre 2007, le dernier livre de Pierre Péan (nouvelles affaires Africaines) nous apprend que:
 "le président Bongo (Omar), dans un discours devant tout le Gotha des tenants de son régime "accusa purement et simplement la classe dirigeante gabonaise d'avoir fait (( main basse » sur les fonds destinés au développement: (( Je sais que l'état de notre réseau routier, de nos infrastructures sanitaires escolaires, de nos moyens de transport publics, connu une grave dégradation »a-ti! reconnu sanafficher personnellement le moindre regret. « LÉtat est aujourd'hui affaibli par l'ethnisme, le clientélisme, l'affairisme, la corruptionune politisation outrancière, qui ongangrené lepouvoirs publics'" a-t-il encore estimé avant d'insister sur lfait que les (( détournements", la (( course à l'enrichissement illicite ))1'(( impunité ambiante )) dans la haute fonction publique."


"Tout cela a été autant de freins au développement d'un pays disposant de considérableressources en boiet en minerais. (ensuite) Il accusé la classe dirigeantedepuis le retour au multipartisme, en 1990de «consacrer beaucoup trop de temps à la politique [...] au détriment dl'action publique ,). "Le gouvernement ne saurait être un rassemblement de roitelets », a-t-il lancé en demandant à son Premier ministreJeaÉyéghé Ndong, de former« le moment venu », une nouvelle équipe « resserrée », plus intègre et plus efficace." 
(Et, suite,), « Je constatepour le regretter chaque jour, que nous n'avons pas toujours faice qu'il fallait pour préserver les nombreux acquis engrangés au fil des ans »), a poursuivi Bongo, déplorant « le coût de la vie et le chômage» élevés. « Il est grand temps que la classe dirigeante [...] cesse de ne s'investir que pour elle-même au détriment de l'action publique », a-t-il conclu.
Bien entendu chacun de se souvient de la fameuse phrase: " Dieu ne nous pas donné le droit de faire du Gabon ce que nous en avons fait.."

Pour Pierre Péan, "Le diagnostic, justifié, est à l'évidence incompleil omet de critiquer le système Bongo luimême, dont lmoteur n'a jamais été la recherche du bien public, mais la corruptionLe « (Enrichissez-vous) du pseudo-Guizot africain n'a pas eu pour effet de créer une classe bourgeoise nationale productivemais d'instaurer une économie de rentiers. La captation forcenée des flux d'argent par le(( barons » entraîné, du haut jusqu'en bas de la hiérarchie sociale, un esprit de lucre. Bongo a oublié ddire que la classe dirigeante qu'il stigmatise essa propre créationet qu'au faîte de cette classe il y a lui-même, sa famille et ses proches."

Comme Omar Bongo avant lui, Ali Bongo a son "béninois", mais la comparaison s'arrête là. Samuel Dossou, le bénino-gabonais conseiller d'Omar Bongo était chargé de la gestion de l'argent "privé" de son patron: compte offshore, rétrocession des contrats pétroliers, vente de pétrole au "Black", acquittions immobilières, paiement en espèce des hommes politiques Français....et autres.
Samuel Dossou brillait dans l'ombre de son donneur d'ordre et des milliards passaient entre ses mains. Au passage, il tirait son épingle de la... Caisse. D'ailleurs, ce dernier coule une retraite paisible et... Doré.

Quant au benino-Gabonais d'Ali Bongo, le non-moins célèbre Maixent Accrombessi, plus visible, envahissant, projeté directeur de cabinet, il gère l'argent public. Exubérant à outrance, Maixent Accrombessi transforme une fonction qui nécessitait de la discrétion et l'effacement sous Omar Bongo en une fonction régalienne. Il est est partout, de l'administration aux services secrets; de la politique étrangère à la chambre de commerce de Libreville... 


Pierre Péan, nous précise l'origine des fonds de Omar Bongo: '"Omar Bongo a bénéficié de la rente pétrolière de son pays et des différentes commissions qu'il percevait du groupe Elf pour accroître sa fortune personnelle. Ainsi, il possédait en copropriété avec Elf et Denis Sassou-Nguesso la Banque française intercontinentale (FlBA), domiciliée à Libreville, qui recevait à l'époque toutes les commissions versées par la compagnie pétrolière pour l'obtention de contrats."
Samuel Dossou n'était jamais trop loin.. 

Quant à Ali Bongo, il arrive au pouvoir sans "grand argent", Pascaline gère tout le système financier de son défunt père. Le système des rétrocessions pétrolières et minières est hermétique et connaît "bien" ses ayants droits, aucune place à l'improvisation. Sans qu'on sache pourquoi, Pascaline ferme l'accès aux comptes de son défunt père à Ali Bongo. Mais pourquoi? L'héritage dit-on est conséquent pour ne pas dire colossale, chacun aurait pu y trouver son compte.

Ali Bongo fraîchement investi comme président est coincé, il ne sait comment faire pour s'enrichir et, s'attaquer de Front au système conçu par Omar Bongo est risqué et pourrait fragiliser le régime. Sa marge de manœuvre est réduite; Il prend son mal en patience et contrairement à son prédécesseur, et sous les conseils de Maixent Accrombessi, Ali Bongo prend la terrible décision de s'attaquer en direct au trésor public pour avoir de "l'oxygène"....  
La faute à Pascaline? A-t-elle eu des consignes secrets de son père pour ne pas avoir à partager "le trésor de Rackham des plateaux" (en empruntant une expression à la bande dessinée de Tintin "le trésor de Rackham le rouge") avec son frère?

Toujours est-il que Maixent Accrombessi prend les choses en main, il installe le fameux terminal de la trésorerie générale du Gabon dans son bureau...

La suite vous est contée dans: Les choses du pays acte 5 " Maixent Accrombessi le ciel comme limite". Voir le lien
http://guiloubitsutsugielessen.blogspot.fr/2014/12/maixent-accrombessi-le-ciel-comme-limite.html

Communiqué n°6, du Front de l'Opposition pour l'Alternance

LE FRONT DE L’OPPOSITION POUR L’ALTERNANCE
COMMUNIQUE N°6

Les membres du Front de l’opposition pour l’alternance interpellent directement le Peuple gabonais, au nom duquel la justice est rendue, face aux errements de l’institution judiciaire dans la conduite de sa mission.
Prenant l’opinion nationale et internationale à témoin, sur la rupture du Pacte républicain, à l’initiative du Tribunal de Libreville, qui a choisi de protéger un homme contre le consensus de la Nation contenu dans la loi, le Front appelle le Peuple gabonais à donner aux faits toutes les suites qu’il lui plaira.

A CET EFFET, IL APPELLE À UN GRAND RASSEMBLEMENT QUI AURA LIEU CE SAMEDI 20 DÉCEMBRE 2014.

dimanche 14 décembre 2014

Gabon : Pourquoi Ali Bongo durant toute une vie a-t-il honte de ses origines biafraises ?

Les choses du pays acte 4
Le denier livre de Pierre Péan commence dans son chapitre 1 par nous dire qu'Ali Bongo est le fils de Jacques Foccart. Ali Bongo serait né Biafrais du Nigeria et aurait été imposé à l'adoption au jeune président Albert Bongo par Foccart (qui n'est plus à présenter) et Pierre Guillaumat (dans les années 60, ancien patron de Elf ancêtre de Total)
Dans l'esprit de Foccart, le Gabon pays au fort potentiel minier et pétrolier doit toujours rester sous le giron de la France et Bongo n'ayant pas d'enfants avec sa femme qui mieux qu'un fils pourrait jouer ce rôle dans l'avenir? Dès lors, Ali Bongo devient le Frankestin de la Françafrique. 
Devenu fils de président, le Gabon lui aura sauvé la vie, lui aura tout donné, un nom, de l'argent, une richesse pour 20 générations, la gloire, le pouvoir....
Ali Bongo a-t-il entretenu des rapports secrets avec Jacques Foccart jusqu'à la mort de ce dernier? Les réseaux Foccart ont-ils influencés le choix d'Omar Bongo de faire d'Ali Bongo son ministre de La défense? Est-ce sous la pression de Jacques Foccart qu'Ali Bongo est reçu par Jacques Chirac en 1986? Toujours est-il qu'au cours de cette rencontre Ali Bongo soumet à Jacques Chirac son projet (projet dit Akoma Mba) de faire du Gabon une monarchie. Projet rejeté...
Le dernier livre de Pierre Péan nous apprend qu'Ali Bongo et sa mère la chanteuse (sic) se sont rendus en pèlerinage au Nigeria en pays Biafra dans les terres où Ali Bongo a vu le jour. 
Pourquoi Ali Bongo durant toute une vie a-t-il honte de ses origines biafraises? Quel mal y a-t-il à être un rescapé d'une guerre civile sanglante comme fut la guerre du Biafra? D'être arrivé au Gabon avec le kwasorkor (ã boum toro) et être interné dans un camp de réfugiés? Il aurait pu, fort de son expérience d'ancien réfugié, de sa position de fils de chef d'état, servir la cause onusienne des réfugiés et apatrides et de tous ceux dont le désespoir ferme les horizons. Pourquoi s'entêter à vouloir être président quand on a été fils de président et ce au risque de se déshonorer? Plonger le pays qui lui a tout donné dans le chaos?
Le livre de Pierre Péan (et bien avant lui Luc Bengono Nsi candidat à l'élection présidentielle de 2009) nous apprend qu'en 2009 quand Ali Bongo pour accéder à la magistrature suprême se fait fabriquer un faux acte de naissance qui fait de lui un Gabonais de sang et non d'adoption. Au passage, il viole l'article 10 de constitution instauré par son défunt père. Ledit article empêche tout Gabonais d'adoption d'accéder à la magistrature suprême.

 La présentation de faux papiers dans son dossier de candidature à l'élection présidentielle de 2009, la validation de ces documents par les institutions de la république notamment la cour constitutionnelle et la fraude électorale qui entache son élection sont simplement des faits sans précédent. 
Une fraude inouïe et inconnue des Gabonais cette imposture d'Ali Bongo. Un président sans papiers; avec un faux acte de naissance; violant de façon flagrante la constitution; son parjure: sont trop d'éléments...  Ce qui nous emmène à dire que le banditisme politique qui sévit au Gabon n'a jamais atteint le sommet de ce  qui semble être l'affaire du faux acte de naissance d'Ali Bongo.

Le Gabon depuis 47 ans est dirigé par les Bongo et leur parti le PDG et n'a jamais connu d'alternance. La fraude électorale est telle que même la désignation du capitaine d'une équipe de football "au quartier" est frauduleuse. La fraude est   Institutionnalisée et les gabonais y sont habitués. L'élection d'Ali Bongo en 2009 est entachée de fraude et malgré un lourd contentieux, elle est passée "quand même" comme une lettre à la poste. Les Gabonais sont habitués aux hommes politiques sans légitimité mais ne connaissaient pas l'illégalité politique. 
On se rends vite compte qu'entre l'illégitimité et l'illégalité, les Gabonais ont fait leur choix: l'illégalité ne passe pas et quoi qu'on dise, ça ne passera pas.
Le Gabon, les Gabonais ont  le droit de connaître la vérité sur les origines d'Ali Bongo. Il est inconcevable que toute la classe de dirigeants, anciens compagnons d'Omaŕ Bongo se muent dans un silence complice face à la tragédie politique que vit le Gabon.
Aujourd'hui le risque pour le Gabon est un embrasement....

samedi 13 décembre 2014

Maixent Accrombessi, le ciel comme limite...

Les choses du pays acte 5
Maixent Accrombessi le ciel comme limite...

Le dernier livre de Pierre Péan nous apprend que le directeur de cabinet d'Ali Bongo et figure de proue de la légion étrangère ( entendez par-là l'équipe d'étrangers fraîchement naturalisés qui encadre le président Ali Bongo: Éric Chesnel conseiller à la présidence; Charles Bobbit, son conseiller américain pour le funk; Park Sangchul, plus connu sous le surnom de «Monsieur Park», qui dirige sa sécurité personnelle ; sans oublier les deux plus importants : Liban Soleman, chef de cabinet gabono-somalien, et Maixent Accrombessi, tout-puissant directeur de cabinet, d'origine béninoise...), est le véritable homme fort du pays.
En dehors, de son passage comme conseiller d'Ali Bongo au ministère de La Défense nationale, de ses fonctions actuelles, on ne sait presque rien sur sa vie. On dit qu'il a occupé dans le passé des travaux informels dont celui de démarcheur en immobilier.
Il est dit, qu'il croise André Mba Aubame (AMO) dans ses escapades libertines, il est le frère ou le cousin (?) de la meilleure amie de la "femme" béninoise de ce dernier. Nous sommes bien en Afrique, l'Afrique de la famille élargie, les amis des amis de nos amis sont nos amis.

"Ambianceur", jovial, toujours disponible même pour aller acheter des cigarettes chez le " Malien" d'en face Maixent devient très vite utile à AMO... Ã partir de là, dans une amitié intéressée, il commence ses débuts comme conseiller en "maraboutage" d'AMO, rabatteur de "nanas", porteur de valises, opportuniste en tout genre...

Ce qui est sûr, il arrive au Gabon avec les mallettes d’AMO qui le présente à son ami Ali. Au même titre que le griot vie aux dépens de celui qui l'écoute, il trouve chez Ali Bongo une oreille facile et un fort potentiel d'opportunités, Ali Bongo n'est-il pas le fils d'un Président.
Les mêmes prestations qu’il proposait à AMO, il les vend à Ali son nouveau "boss". Malin comme un Sioux, Maixent Accrombessi remarque très vite que ce nouveau "boss" à un gros penchant pour la superstition et les choses occultes, une aubaine... Une vraie aubaine, pour ce fils de Ouidah, ville du Bénin, Mecque du vaudou.

La suite vous la connaissez, avec un brin d'humour disons-le: en une décennie Maixent Accrombessi gravi tous les hauts échelons "de l'administration gabonaise": De démarcheur immobilier à chauffeur; De chauffeur à convoyeur de gri-gri; De convoyeur de gri-gri à maître vaudou; De maître vaudou à chef de cabinet; De chef de cabinet à directeur de cabinet; De directeur de cabinet à patron de l'État Gabonais.
Lorsqu'en 2009 Ali Bongo accède à la magistrature suprême, face à une assistance ébahie, il s'extasie " Ã nous les milliards. Je le tiens, il est là dans ma main».
Incroyable! Mais bon! Nous sommes au Gabon.....

Assis comme directeur de cabinet du président de la République Maixent Accrombessi s'empresse de s'accaparer tous les pouvoirs. Il comprend très vite que celui qui gère "les caisses" contrôle l'administration, celui qui gère les "services" contrôle les Gabonais. En très peu de temps, il met l'administration à genoux et les généraux de l'armée aux gardes à vous. Les Gabonais sont tétanisés.
Les rôles sont distribués : le président Ali Bongo touriste devant l'éternel jouit de ses voyages,  Maixent mène le pays à la baguette. "Maixent Accrombessi, gère les services secrets, les nominations dans la haute administration, les caisses de l'État, les agences rattachées à la présidence et le gouvernement."

Sa puissance, émane surtout de la mise sous sa tutelle des finances publiques de l'État, bien évidemment, l'argent nerfs de la guerre mère des batailles, est le point fort de la dictature des Bongo. Maixent Accrombessi s'en accapare au grand dam des ayants droits du régime et autre rapaces.

" (...) excédé par les manipulations auxquelles se livraient ceux qu'on appelle à Libreville la « Garde émergente» ou la « Légion étrangère » lors du vote de la loi de finances rectificative, Guy Nzouba Ndama, président de l'Assemblée nationale, sen est plaint lors d'un tête-à-tête avec Ali Bongof!. Il lui a révélé l'ampleur des ponctions sur les fonds publics auxquelles se livraient les « jeunes émergents », détaillant les lignes budgétaires fictives destinées, in fine, à remplir leurs poches, insistant sur les « détournements massifs » qui n'échappent pas à la connaissance du peuple. Il lui a signalé les manigances d'Yves-Fernand Manfoumbi, directeur du Budget, pour mettre à la disposition de son ami le « pôpô Maixent Accrombessi" des moyens exorbitants.
Ce système de prédation des finances publiques, décrit par Guy Nzouba Ndama, est on ne peut plus sophistiqué. Les visiteurs du bureau du « dircab II », au cinquième étage du palais du Bord de mer, peuvent appréhender concrètement comment se déroule ce pillage. Accrombessi dispose en effet d'un terminal informatique qui lui permet de gérer personnellement toutes les recettes et dépenses de l'État gabonais, notamment l'ensemble du budget d'investissement et les subventions publiques. Les ministères ne jouissent d'aucune liberté de manœuvre. Dans ce système, la pompe à fric la plus avide est greffée sur une ligne budgétaire de la présidence intitulée (' Projets transversaux II, gérée exclusivement par Accrombessi. Les détournements se font notamment par le biais d'investissements fictifs. La toute-puissance du "dircab" est telle qu'il peut convoquer le TPG (le trésorier du Gabon) afin qu'il lui amène séance tenante des milliards de francs CFA en liquide, qu'il pourra ensuite faire filer vers l'étranger. La traque internationale du blanchiment est devenue si intense que les pilotes du système politico-mafieux gabonais utiliseraient également la banque centrale comme " lessiveuse"."

Ainsi, le tout-puissant Maixent Accrombessi a installé dans son bureau à la présidence de la République un terminal informatique (avec toutes les habilitations) qui est directement relié à la trésorière générale du Gabon. Dans le tréfonds de son bureau, à son aise et peu importe l'heure, il transfert, se fait livrer des CFA, il ajuste en toute solitude, les plus et les moins du budget de la nation d'un pays pétrolier...

Le Gouvernement et le parlement assistent impuissant  à cette entreprise de pillage systématique des finances publiques. L'opposition démocratique, la société civile, malgré les dénonciations, les condamnations de ces détournements sans précédent des caisses de l'État sont dans l'impuissance d'y mettre fin. Quant au peuple Gabonais, assommé par sa misère et préoccupé par la quête quotidienne de sa maigre pitance il s'en remet à Dieu à travers les églises dites du "réveil".

Le système de prédation, est bien huilé, Maixent Accrombessi s'appuie de très peu d'intermédiaires dont : "Yves-Fernand Manfoumbi directeur du budget; Sosthene Ossoungoû Ndibangoye trésorier payeur général; de Seydou Kane pour les sorties du territoire d'argent liquide. Aussi, quand les sorties d'argent sont de l'ordre de l'irrationnel, le système Accrombessi fait appel aux avions de Vincent Miclet, un français qui a fait fortune en Angola."

Le système de prédation des finances publiques de l'état Gabonais est tellement sophistiqué d'opacité, qu'on ose parier sans se tromper que sa mise en place à fait appel à des experts du grand banditisme et de la criminalité financière internationale.
En effet, le livre de Pierre Péan nous apprends que
" Les paravents utilisés par Accrombessi rendent difficile, voire impossible, une estimation de sa fortune. Une bonne partie a été acheminée en liquide au Bénin, à l'ile Maurice, entre autres paradis fiscaux. Mais il aime la pierre, qui laisse des traces, en dépit des écrans dressés pour se dissimuler. Il avait ainsi acheté pour sa femme une somptueuse résidence en Virginie pour quelque 70 millions de dollars, qu'il a revendue pour un très luxueux appartement à Georgetown. Il s'y rend tous les mois à bord d'un Global Express appartenant à Vincent Miclet, si ce n'est à lui. A Paris, il possède des appartements rue Marbeau, boulevard Lannes et rue Lalo, une maison en Bretagne, des parkings, il a des comptes à Singapour, au Crédit lyonnais et à la HSBC de Hong Kong, des sociétés au Bénin et à Monaco...
Mais Maixent Accrombessi est pénétré d'un tel sentiment d'impunité qu'il ne se sert pas toujours de « petites mains » pour ses opérations, notamment pour le transport de caisses de billets de banque. Ainsi, le 13 novembre 2011, Ali Bongo étant en voyage officiel à Abu Dhabi, Accrombessi a utilisé un avion officiel pour se rendre à Cotonou. Intrigué par de si fréquents voyages, l'homme de la police des frontières en service ce jour-là a pris sur lui de fouiller l'avion sans en référer à ses supérieurs. Là, surprise : l'appareil ressemblait à la caverne d'Ali Baba! Le « dircab » était escorté de trois «jeunes filles » complètement shootées. Les policiers trouvèrent à bord de la drogue et quelques 5 milliards de Fcfa …"

Les estimations selon le  Journal, ÉCHOS DU NORD, n° 222, du lundi 03 Mars 2014 :

"En quatre années de pouvoir, Ali Bongo Ondimba et les siens, selon un haut cadre du Trésor public sous couvert d’anonymat, ont eu entre les mains près de 15 000 milliards de FCFA. A cela s’ajoutent des excédents budgétaires de plusieurs milliards dont près de 850 pour la seule année 2013 ; des ressources d’emprunt sur les marchés internationaux de 1 250 milliards de FCFA et 40 milliards sur le marché domestique au mois de janvier 2014 ; un redressement fiscal de 400 milliards infligé à Addax Petroleum, sans parvenir à réduire la pauvreté."

jeudi 11 décembre 2014

(Suite) Les choses du pays...

Les choses du pays acte 4
Le denier livre de Pierre Péan commence dans son chapitre 1 par nous dire qu'Ali Bongo est le fils de Jacques Foccart. Ali Bongo serait né Biafrais du Nigeria et aurait été imposé à l'adoption au jeune président Albert Bongo par Foccart (qui n'est plus à présenter) et Pierre Guillaumat (dans les années 60, ancien patron de Elf ancêtre de Total)
Dans l'esprit de Foccart, le Gabon pays au fort potentiel minier et pétrolier doit toujours rester sous le giron de la France et Bongo n'ayant pas d'enfants avec sa femme qui mieux qu'un fils pourrait jouer ce rôle dans l'avenir? Dès lors, Ali Bongo devient le Frankestin de la Françafrique. 
Devenu fils de président, le Gabon lui aura sauvé la vie, lui aura tout donné, un nom, de l'argent, une richesse pour 20 générations, la gloire, le pouvoir....
Ali Bongo a-t-il entretenu des rapports secrets avec Jacques Foccart jusqu'à la mort de ce dernier? Les réseaux Foccart ont-ils influencés le choix d'Omar Bongo de faire d'Ali Bongo son ministre de La défense? Est-ce sous la pression de Jacques Foccart qu'Ali Bongo est reçu par Jacques Chirac en 1986? Toujours est-il qu'au cours de cette rencontre Ali Bongo soumet à Jacques Chirac son projet (projet dit Akoma Mba) de faire du Gabon une monarchie. Projet rejeté...
Le dernier livre de Pierre Péan nous apprend qu'Ali Bongo et sa mère la chanteuse (sic) se sont rendus en pèlerinage au Nigeria en pays Biafra dans les terres où Ali Bongo a vu le jour. 
Pourquoi Ali Bongo durant toute une vie a-t-il honte de ses origines biafraises? Quel mal y a-t-il à être un rescapé d'une guerre civile sanglante comme fut la guerre du Biafra? D'être arrivé au Gabon avec le kwasorkor (ã boum toro) et être interné dans un camp de réfugiés? Il aurait pu, fort de son expérience d'ancien réfugié, de sa position de fils de chef d'état, servir la cause onusienne des réfugiés et apatrides et de tous ceux dont le désespoir ferme les horizons. Pourquoi s'entêter à vouloir être président quand on a été fils de président et ce au risque de se déshonorer? Plonger le pays qui lui a tout donné dans le chaos?
Le livre de Pierre Péan (et bien avant lui Luc Bengono Nsi candidat à l'élection présidentielle de 2009) nous apprend qu'en 2009 quand Ali Bongo pour accéder à la magistrature suprême se fait fabriquer un faux acte de naissance qui fait de lui un Gabonais de sang et non d'adoption. Au passage, il viole l'article 10 de constitution instauré par son défunt père. Ledit article empêche tout Gabonais d'adoption d'accéder à la magistrature suprême.
 La présentation de faux papiers dans son dossier de candidature à l'élection présidentielle de 2009, la validation de ces documents par les institutions de la république notamment la cour constitutionnelle et la fraude électorale qui entache son élection sont simplement des faits sans précédent. 
Une fraude inouïe et inconnue des Gabonais cette imposture d'Ali Bongo. Un président sans papiers; avec un faux acte de naissance; violant de façon flagrante la constitution; son parjure: sont trop d'éléments...  Ce qui nous emmène à dire que le banditisme politique qui sévit au Gabon n'a jamais atteint le sommet de ce  qui semble être l'affaire du faux acte de naissance d'Ali Bongo.
Le Gabon depuis 47 ans est dirigé par les Bongo et leur parti le PDG et n'a jamais connu d'alternance. La fraude électorale est telle que même la désignation du capitaine d'une équipe de football "au quartier" est frauduleuse. La fraude est   Institutionnalisée et les gabonais y sont habitués. L'élection d'Ali Bongo en 2009 est entachée de fraude et malgré un lourd contentieux, elle est passée "quand même" comme une lettre à la poste. Les Gabonais sont habitués aux hommes politiques sans légitimité mais ne connaissaient pas l'illégalité politique. 
On se rends vite compte qu'entre l'illégitimité et l'illégalité, les Gabonais ont fait leur choix: l'illégalité ne passe pas et quoi qu'on dise, ça ne passera pas.
Le Gabon, les Gabonais ont  le droit de connaître la vérité sur les origines d'Ali Bongo. Il est inconcevable que toute la classe de dirigeants, anciens compagnons d'Omaŕ Bongo se muent dans un silence complice face à la tragédie politique que vit le Gabon.
Aujourd'hui le risque pour le Gabon est un embrasement....



Les choses du pays acte 3

Il ya des souris dans le sac d'arachides tout simplement parce que là où il y'a des arachides il y'a toujours... Des souris!

En lisant le dernier livre de Pierre Péan consacré aux mensonges et pillages du Gabon, on est amène de se demander comment Pierre Péan a pu se procurer le contenu de conversations au visu entre Pascaline Bongo et son frère Ali, sinon que l'un d'entre eux les lui a rapporté. En l'occurrence cela semblerait être Pascaline Bongo. 

De même, les intrigues et les disputes familiales lors de l'agonie d'Omar Bongo ne pouvait être raconté à Pierre Péan que par les acteurs de ces intrigues. En somme Pascaline Bongo et dans une moindre mesure Christian Bongo ont contribué à la rédaction de certains passages du livre qui accable notoirement leur frère et met en péril définitivement la présidence d'Ali et la fin du régime des Bongo.

Bien entendu, Pascaline Bongo s'est empressée de condamner ce livre en le qualifiant de ramassis de ragots.

lundi 8 décembre 2014

Les choses du pays...

Les choses du pays acte 1

En parcourant le dernier livre de Pierre Péan plusieurs interrogations m'interpellent notamment sur la personnalité de certains individus haut en couleurs.
Tout d'abord, le cas de Jean-Pierre Lemboumba Lepandou. Les autres arrivent...
Dans le livre, compte tenu des origines d'Ali Bongo, nous apprenons que Lemboumba en éminence grise de Bongo-père et sous les ordres de ce dernier, met en place une batterie de barrières juridiques et notamment le fameux article 10 afin de dissuader définitivement Ali Bongo de prétendre succéder à Omar Bongo. Il reçoit une balle de calibre 357 dans une tentative d'assassinat, les enquêteurs pointeront du doigt Ali Bongo... La suite, Lemboumba devient opposant parce qu'il reproche à Bongo d'avoir donner son "nom" chez Ali. Puis, coup de théâtre, il se remet au service de Bongo-père en tournant le dos à l'opposition. Le livre de Pierre Péan, nous apprends qu'en 2009 bien que sachant que son mentor Omar Bongo ne souhaitait pas qu'Ali Bongo le succède, il soutien ce dernier face à Christian Bongo et devient de fait, un acteur majeur de l'accession d'Ali Bongo à la présidence. Le lendemain Il est nommé conseiller politique du nouveau chef...

Peut-on imaginer que  Lemboumba ait trahi la mémoire de celui qui l'a fait ? Et pourquoi, sachant les conséquences que cela affecterait sur le Gabon tout entier?


Les choses du pays acte 2:

Le dernier livre de Pierre Péan nous apprends que Omar Bongo agonisant à la clinique Quiron de Barcelone depuis le 11 mai, Pascaline Bongo revient à Libreville le 28 mai. Elle rapporte de Barcelone un message de son père: « Le président insiste pour que la Constitution soit respectée. » Elle en confie la teneur à un homme d'affaires américain qui la communique à son ambassadeur à Libreville:!. Message retors, puisque la Constitution, en l'espèce, c'est d'abord et avant tout l'article 10 (qui ferme la voie de la présidence à Ali Bongo) Pascaline convoque son frère et lui reproche de vouloir fomenter un coup d'État alors même que le président va bientôt rentrer au pays. (Elle lui dit):  " Le président est très fâché contre toi, tant pis pour toi quand il va arriver."
(Le livre de Pierre Péan nous apprends que pour contourner article 10,) le 29 mai, soit dix jours avant la mort d'Omar Bongo, Ali effectue une ultime démarche administrative pour se prémunir contre l'article 10. Il se fait établir un vrai-faux acte de naissance par Serge William Akassagha Okinda, maire du III arrondissement de Libreville.

Que comprendre: Pascaline Bongo à t-elle trahi les dernières volontés de son père pour.... son frère? Trahi le Gabon?
Sinon comment comprendre quelle foule les dernières volontés de son père et par conséquent la constitution Gabonaise en soutenant dans une déclaration grotesque qu'Ali bongo est bien le fils biologique d'Omaŕ Bongo et dans sa déclaration, elle présente son père en ces termes: c'était "un artiste", c'est-à-dire, quelqu'un à ne pas "souvent" prendre aux sérieux.?

Voir le lien Pascaline Bongo à la rescousse de son frère http://youtu.be/gIE1a9d_7ow