mercredi 30 juillet 2014

Avantage Ping


Guerre des interviews sur France 24.... Avantage Ping
Il ne suffit pas de savoir parler pour être un bon communicant... Pour la forme, Bilié Bi Nze c'est indéniable sait parler le français avec une expression froide dans son visage qui ne laisse apparaître aucune émotion. Un visage tout rond, des yeux bridés par le soleil équatorial, d'ailleurs tout comme Ping on aurait pu dire que Bilié Bi Nze à des ancêtres chinois.
Pour le fond, il manque à Bilié Bi Nze les règles élémentaires de la stratégie qui règle la communication de pouvoir:
1-) tout comme de nombreuses choses dans la vie La Précipitation est mauvaise conseillère . Une communication du pouvoir ne se fait pas dans la précipitation et surtout en mode "réponse du berger à la bergère".
2-) On ne suit jamais un adversaire sur son terrain: c'est voué à l'échec. La victoire à Austerlitz de Napoléon est là pour nous le rappeler. Dans ce cas précis France 24 n'aurai pas dû être le média de la controverse.
3-) Quand un vecteur de la communication du pouvoir institutionnel répond dans le but de porter la contradiction à un individu fut-il Jean Ping, cela est contre-productif et ne fait qu'amplifier le discours de cet individu en lui donnant une audience plus grande. Par conséquent, en voulant éteindre la polémique, le pouvoir n'a fait que l'amplifier et au passage se discrédite lui même.
Pour plaire au Prince et justifier de ses émoluments, Bilié Bi Nze s'enfonce tous les jours dans la communication outrancière. Parler pour parler, de tout et de rien tout en s'éloignant toujours un peu plus de la réalité du quotidien des Gabonais. Une communication présidentielle doit être au-dessus de la mêlée et doit être axée sur l'action des pouvoirs publics pour le développement du pays. Pourquoi exposer tout un État, vouée aux gémonies du ridicule tout un pays simplement pour seule réponse à Jean Ping?

lundi 28 juillet 2014

De la "chienlit" au front uni de l'opposition

Article de Guilou Bitsutsu -Gielessen, paru dans Gabonreview à lire en copiant ce lien:

http://gabonreview.com/blog/tribune-libre-chienlit-au-front-uni-lopposition/

samedi 19 juillet 2014

Des mauvais dirigeants y'en a partout...

Comment accorder l’impunité à un belligérant doté d’une supériorité militaire écrasante se grimant en victime juste avant d’enclencher une nouvelle escalade armée? Comment Israël, pourtant pays démocratique, peut-il compter dans son gouvernement une extrême droite raciste représentée au sein du cabinet par le ministre des affaires étrangères?
Le « printemps arabe » aurait-il changé si peu de choses au Proche-Orient qu’un même scénario puisse se reproduire à Gaza quatre ans après l’opération « Plomb durci »?
Essayez de comprendre: Les Etats-Unis sont alliés à l’Irak, qui est allié à l’Iran, qui soutient le régime syrien que les Etats-Unis entendent renverser. Les Etats-Unis sont également alliés au Qatar, qui subventionne le Hamas, et à l’Arabie saoudite, qui finance les salafistes, inspirateurs de djihadistes décidés à tuer des Américains?

http://m.france24.com/fr/20140718-gaza-diplomatie-americaine-israel-hamas-obama-kerry-egypte-france-fabius/?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=editorial&aef_campaign_ref=partage_aef&aef_campaign_date=2014-07-18

http://www.senenews.com/2014/07/18/sommet-etats-unis-afrique-une-humiliation-de-plus-par-mamadou-diop_85597.html

lundi 14 juillet 2014

Le #Gabon et le Cameroun sous l'œil du cyclone

Le Gabon et le Cameroun sous l'œil du cyclone

La quasi-guerre qui se déroule actuellement dans le Nord du Cameroun entre les 3000 hommes du BIR (Bataillon d'Intervention Rapide de l'armée Camerounaise) et les hommes de Boko Haram est une menace réelle pour la stabilité du Gabon.
Face à Boko Haram, le Cameroun présente avec le Nigeria des similitudes troublantes: un président au pouvoir issu du Sud et non musulman, une population du Nord musulmane et marginalisėe. Un sud qui concentre toutes les activités économiques et les richesses du pays face à une population du nord homogène et entreprenante. Le nord et le sud, s'opposent dans les modes de vie et pour la gestion du pouvoir.
Dans un contexte international marqué par l'intervention israélienne à Gaza et L'EIL en Irak, la présence des conseillers militaires Israéliens dans l'encadrement du BIR et au sein de la sécurité du président Paul Biya sont une motivation supplémentaire pour les islamistes à mener leurs agressions. Les rapports de méfiance qu'entretiennent les présidents Idriss Deby du Tchad et Paul Biya du Cameroun d'une part, les rivalités et les revendications territoires qui opposent le Cameron au Nigeria d'autre part, font le jeu de la secte musulmane et isolent un peu plus le régime Camerounais.

Quant au Gabon, la proximité avec le Cameroun, l'islamisation rampante, la porosité des frontières, l'immigration illégale et la contestation du pouvoir par une opposition qui s'organise, fragilise le pays et en fait une proie facile à la déstabilisation... Si on y ajoute la guerre civile et religieuse de la Centrafrique entre la Séléka et les Anti-balakas, tous les ingrédients d'une déflagration latente et programmée de toute la sous-région sont réunis.

samedi 12 juillet 2014

En panne le Gabon se cherche un avenir


En panne le Gabon se cherche un avenir

Le Gabon est à la  traine en Afrique, selon les chiffres de la BEAC, sa croissance se situerait autour de 6% depuis 2010 (Rwanda 8%, Éthiopie 10%, Sierra Leone 11% sur la même période).
Le secteur de la construction est particulièrement à la peine, les entreprises pour la plupart ont pré financées les projets gouvernementaux. La dette intérieure explose elle frôle depuis 2010 les 1000 milliards (remboursement de la TVA compris). Quant à l'État sur la même période il s'est endetté de près de 2500 milliards.
Depuis 2009 et malgré la succession de trois gouvernements, l'action des pouvoirs publics ne répond pas aux défis et aux enjeux du moment.
Le PSGE (Plan Stratégie Gabon Émergent) programme phare du septennat dAli Bongo est à la traine, les réformes n'ont abouti à aucune réalisation qui pourrait supposer qu'on passe à la suite du programme.

Tout le monde voit bien l’extrême difficulté de la situation politique et sociale qui sévit au Gabon. Cette situation a été aggravée ces cinq dernières années mais elle n’a pas été créée par ces cinq dernières années. Cela fait longtemps, peut-être 15 ans que l’on n’arrive pas à prendre en main les problèmes qui se posent au pays. On n’arrive pas à porter les réponses concrètes nécessaires.
Aux problèmes économiques et à la pauvreté des populations s'ajoute, un climat politique délétère et tendu.
La rage de l'opposition politique envers la majorité présidentielle et le mépris et l'indifférence qu'affiche cette même majorité vis-à-vis de l'opposition marque le ton de "la sauvagerie politique"qui s'exerce.
"La sauvagerie sociale" s'installe aussi, les jeunes ne respectent plus personne, puisque l'État ne leur a pas donné une chance, une éducation, un emploi. Des choses qu'on est en droit d'attendre de son pays.

Nous ne cesserons de le dire, il est plus qu'urgent de ramener l'homme au cœur du développement, d'amorcer une rupture totale dans l'enchaînement des outils du pouvoir. De passer:
- De la démocratie confisquée à la démocratie responsable
- De l'inégalité des chances à la justice sociale
- D'un État ethnique avec un trop plein de gabegie à un État de droit, entreprenant, fluide et économe
- D'un modèle "Gabon d'abord" à un "Gabon pour tous" avec une société décomplexée, engagée et visible
- D'une économie de rente à une économie rentable, attractive et dynamique....

Sans un sursaut national, une action d'éclat des pouvoirs publics, nous serions bientôt tous victimes de l'incompétence du pouvoir. Son incapacité à accomplir les tâches basiques qui lui incombent et son refus de s'attaquer aux problèmes structurels du Gabon. Au 18e siècle Rousseau disait "les hommes vivent dans des systèmes politiques n’ayant pas inscrit la liberté dans l’organisation politique et juridique. Or là où il y a des dominants et des dominés, le dominant n’est pas plus libre que le dominé."
Dans l'attente d'un retournement spectaculaire, sans une prise en charge des problèmes sociaux, il sera extrêmement difficile d'endiguer la montée de l'extrémisme et de la violence.
Attention un peuple patient est un volcan qui s'ignore. Pour l'instant, la population ne se mobilise pas. Elle n'a pas encore trouvé de langage politique, de stratégie pour se dresser contre le gouvernement et demander des comptes.

Comment sortir de l'hypercritique?


Impuissant face à nos malheurs, le risque est de tomber dans l'hypercritique. Si plus rien n’est vrai, plus rien n’existe....

L'hypercritique est une création sociale, et comme toute création sociale, elle est façonné par ceux qui y croient et qui se créent leurs propres récits.
Nous sommes devenus esclaves de notre vision du monde entretenu par notre critique: le monde doit être comme on le souhaite et non pas comme on le vie.
On critique tout afin, de donner un sens à notre existence, aussi, en trouvant un sens à nos malheurs, nous allons redonner du sens à notre vie.
Facebook et les réseaux sociaux aidant: le concept de l'hypercritique est aisé
et c'est précisément ce point qui explique son succès.

Sans moyens d'action pour infléchir le cour de l'histoire, "l'hypercritique" a tendance à condamner et à remettre en question toute réalité, que ce soit dans le domaine politique, économique ou médiatique... Cet appétit pour la critique, le soupçon, est insatiable.
Absent de la scène, hors de toutes réalités, "l'hypercritique" se met en valeur tout en se fondant dans ses angoisses... Du coup, chacun cherche des indices et des raccourcis pour assouvir ce besoin de rentrer dans l'hypercritique quitte à sacrifier la rationalité, par là même la vérité.... La désinformation devient un élément accessible à tous.

Comment sortir de l'hypercritique et de l'observation attentiste? Doit-on créer autrement les conditions qui doivent nous permette de changer notre monde?
L'action est-il un remède à l'hypercritique?

jeudi 10 juillet 2014

Barack Obama

L'utilisation disproportionnée de la force militaire par Israël face aux populations civiles de la bande de Gaza et le silence affligeant de la communauté internationale sont simplement scandaleux et criminels.. Benjamin Netanyahu est victorieux face à une administration américaine frileuse qui manque d'autorité et de vision politique.

Il y a encore neuf mois, John Kerry promettait à la communauté internationale un État palestinien "imminent". On ne compte plus le nombre de voyages qu'a effectué le secrétaire d'état américain pour convaincre Israël d'accepter son plan de paix. John Kerry a échoué et avant lui Barack Obama.
Entre la promesse non tenue de fermeture de la prison illégale de Guantanamo et le retrait chaotique des troupes américaines d'Irak et d'Afghanistan en passant par la victoire de Bachar Al Assad sur les insurgés syriens soutenus par les E.U. Ou encore le coup d'état de la CIA en Urkraine.... Les attaques de drones américains sur les zones tribales du Waziristan ou du Yémen qui font de nombreuses victimes dans les populations civiles et ce dans l'indifférence générale. Sans oublier le "show" fait aux Africains, la main mise de la Chine sur les bons du trésor américains.. Tout est un désastre
La politique étrangère des États-Unis sous Barack Obama est un échec sans précédent.
L'histoire jugera....