lundi 28 avril 2014

Ali Bongo augmente les allocations familiales

Les idées-phare des assises sociales du 25 Avril
Ali Bongo a décidé d'augmenter progressivement les allocations familiales qui passe dès le mois de Juin de 4000 fcfa (6,09€) à 5000 fcfa (7,62€) par enfant et par mois. Pour rappel, la devise de la république Gabonaise est une "maternité-allaitante". Sachant que le Gabon à un PIB/habitant équivalent à celui de la Turquie et que Libreville caracole au top 10 des villes les plus chères au monde, je vous laisse le soin de conclure...

La lutte contre la pauvreté au Gabon est-elle une mission impossible?

Ali Bongo: la lutte contre la pauvreté au Gabon est-elle une mission impossible?

L'année 2014 n'est pas finie que nous avons eu droit à 21 Milliards de francs CFA de dépenses pour réfléchir sur la pauvreté au Gabon. Tout d'abord, le célèbre rapport Mc Kinsey sur l'éradication de la pauvreté au Gabon ( rapport de 24 pages, prix 18 milliards de francs CFA); les assises sociales du 25 avril dit-on qui ont couté 3 Milliards de francs CFA. Si on y ajoute les 200 milliards qui sont budgétisés depuis 2010 pour la construction des logements sociaux; les 300 milliards de l'aide sociale décaissés chaque année et pour lesquels le président de la république s'est plaint des 80% qui ne parviennent pas aux destinataires; je n'ose même pas vous reparlez le budget des séminaires sur l'emploi depuis 2009 ou encore des Milliards du "NewYork forum Africa"...

Si on peut imaginer que le Gabon est un pays d'à peine 1 500 000 habitants (un arrondissement de la ville de Lagos) avec un énorme potentiel pétrolier et minier. Un pays où les journaux nous apprennent que le président gagne 20 Milliards de FCFA par mois; Un budget annuel 3 336 milliards de FCFA, 650 milliards d'aide publique au développement, près de 5 000 milliards de budget d'investissements et 1914 milliards d'emprunts depuis 2010. Comment avec un tel déploiement financier, une telle force de frappe, l'éradication de la pauvreté au Gabon est quasiment une mission impossible?
Telle une malédiction, on peut se permettre de dire qu'il y'a quelque chose qui "cloche".
La vérité est ailleurs:
Les assises, les forums, les séminaires dans un pays dictatoriale ont le mérite de faire comme on dit: "une pierre deux coups": on alimente la corruption par des coûts d'organisation qui sont sur facturés et le décaissement au trésor public est propre et justifié; On occupe le terrain politique et on fait croire au peuple qu'on travaille pour le bien-être de tous...
Et, au passage on balance un os du genre "les frais médicaux vont être pris en charge à 100% aux urgences dès les 24h premières heures "si" le diagnostic vital du patient est engagé". D'ailleurs, que devient cette prise en charge à la 25ème heure et au cas où vous ne risquez pas de mourir?
Quand j'écoute tout ce baratin je me rends compte que la démocratie et la lutte contre la corruption mieux que tous les discours et autres promesses sont le meilleur remède face à la pauvreté.


dimanche 20 avril 2014

Gabon: Jean Ping le tournant du régime en place...

Le tournant
Ce samedi 19 Avril, on a cru apercevoir une réaction épidermique, un moment de panique. Un Président qui Gouverne par des humeurs et qui répond aux attaques comme nous autres au quartier, par du "tac o tac".... Mame lui ooooooh!
C'est ainsi, dans la précipitation et avec "un ordre du jour" communiqué séance tenante, Ali Bongo convoque en séance extraordinaire tout le comité central du PDG. Du jamais vu depuis sa prise du pouvoir et ce aussi en pleines festivités du 46 ème anniversaire dudit parti.
Les "camarades" sans savoir de quoi il s'agissait, ont accouru...
Cette réunion qui semble banale pour certains, marque un tournant: Non pas à cause du discours soporifique et insipide du camarade Faustin Boukoubi; Non pas à cause du discours sans relief et redondant du "distingué camarade" qui parle à la 3ème personne du singulier pour nommer sans le nommer Ping; Non plu à cause des "experts" munis de rétroprojecteur et expliquant à une assistance somnolente les réalisations de l'Émergence... Non non non, rien de tout Ça! Cette réunion marque un tournant pour deux choses:
- Le Parti PDG au pouvoir depuis 46 ans, semble se dédouaner d'Ali Bongo et de l'Emergence... tous les conviés, jusqu'au bout ne savaient pas ce qu'ils faisaient là, pourquoi ils étaient là. Absents, le regard vide comme des Nord-Coréen, dans une scène étrange, ils observaient Ali Bongo en train de leur parler de ses problèmes.... De ses problèmes avec.. L'homme capable, Wang Wu, Zorro, le vengeur: Jean Ping.
- il aura fallu à Jean Ping deux petites sorties dans des médias périphériques, deux minuscules petites sorties, quelques petites phrases distillées sobrement pour qu'Ali Bongo demande de l'aide, l'aide du Parti...

vendredi 18 avril 2014

Gabon: Jean Ping face à Ali Bongo "de la catastrophe naît la solution..."


Gabon: Jean Ping face à Ali Bongo "de la catastrophe naît la solution..."

Ping face à Ali Bongo est un atout pour l'opposition non pas parce qu'il est un homme d'une grande expérience et d'un âge certain mais parce qu'à lui tout seul il semble être l'homme de la situation. Ping a toujours côtoyé le pouvoir sans être un politique; il a toujours été solitaire et diplomate sans être rassembleur et populaire... Grand commis du Bongoïsme il n'en revendique pas l'héritage. L'argent il en a gagné mais sans le dilapider ni le distribuer comme aimait le faire son mentor. Ce qui lui vaut d'ailleurs, le surnom de Ping "le Pingre"...
Un personnage central sous Omar Bongo. Ping a surpris tout le monde par sa sortie politique, d'autant plus qu'elle s'ancre directement et entièrement dans l'opposition. Il apparaît au grand jour au moment où Ali Bongo voyait réuni autour de sa personne tous les ingrédients d'une réélection les mains dans les poches. Bien que l'opposition politique au Gabon dispose d'hommes valables, il existe en son sein trop d'incohérences: l'incapacité à fédérer, le manque d'organisation dans la stratégie globale de prise de pouvoir. Une opposition lacérée par la dissolution de l'Union Nationale, la maladie d'André Mba Aubame, des leaders aux discours disparates et opposés... Avec un tel tableau, Ali Bongo moulait du bon grain pour 2016, jusque là, tout lui souriait. Ali Bongo avait même oublié Ping mais Ping n'avait pas oublié Ali Bongo....

À la hussarde et comme Zorro, Jean Ping rentre en scène, pour contrecarrer tous les plans. D'entrée de jeu le ton est donné, Ping ne prend pas de gants, ne mâche pas ses mots : aucune personnalité de ce niveau n'a dépeint avec autant de lucidité et en des termes aussi durs le régime d'Ali Bongo.
Ping est sans appel dans ses analyses. Dégouté d'avoir voté pour Ali Bongo, Ping veut corriger son erreur. Dégouté par la manière dont Ali Bongo gère le pays, Ping n'y voit qu'une solution: Ali Bongo doit partir sinon nous allons vers une catastrophe....
Cette sortie de Ping puis celle de Robert Bourgi nous amène une fois de plus à nous interroger sur la personne d'Ali Bongo. Pourquoi Ali Bongo ignore, méprise et pousse tous ceux qui l'ont fait roi à s'opposer à lui? Le cas de Faustin Boukoubi est parlant, pourquoi Ali Bongo humilie ses propres partisans? Pourquoi Ali Bongo gouverne le pays avec des étrangers fraîchement naturalisés? Si comme certains l'affirment, Ali Bongo a été préparé par Omar Bongo pour lui succéder. Pourquoi Ali Bongo s'acharne -t-il à liquider tout l'héritage d'Omar Bongo? Nous pouvons nous étaler à l'infini sur des interrogations...
De 1990 à 2009, le Gabon a perdu 19 ans par la seule faute des leaders de l'opposition politique à Omar Bongo. De 2009 à maintenant le Gabon a perdu encore du temps, cette fois à cause de tous ces "tribalistes"et autres personnalités d'envergures qui comme Ping pensaient qu'Ali Bongo était le moindre mal.
A les écouter Ali Bongo était le candidat choisi par défaut. Ce dernier flanqué d'un scénario joué d'avance, se targes de slogans imaginatifs et rêveurs,"l'avenir en confiance". Ali Bongo, n'a pu impulser à ce régime les restructurations qui s'imposaient. Il a plutôt opté pour la facilité en misant sur la passivité, l'incrédulité et la cupidité de toute l'élite du pays. Cinq ans après, l'Émergence d'Ali Bongo aura été un concept de promesses abstraites créant un espace infranchissable entre les attentes de tout un peuple et la volonté réelle du pouvoir de les réaliser. Un égoïsme calculateur qui oscille entre besoin de s'enrichir et volonté de domination. Rien pour le peuple, tout pour eux. Rien pour les autres tout pour lui. Cinq ans après, l'Émergence symbolise cette agitation dans "l’immédiateté "qui passe par des "immédiatetés"successives très singulières, des projets, du rêve, rien, sinon un formidable coup de bluff...
Ainsi, à force d’oublier l’essentiel par la diversion, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel, le "problème de fond", la "question vitale". Cette absence de vision de "l'Émergence" nous oblige à rester sur nos brèches. Il y a une continuité dans la discontinuité, au bout du compte, nous sommes toujours pris dans la nécessité de résister.

Nous sommes Tous Souverainistes!
Aujourd'hui, une crise profonde s'installe sans savoir ce qui va en sortir. Avec l'apparition de Jean Ping et de Jacques Adiahenot on se rend compte qu'il existe des forces dispersées, nichées, qui ne se connaissent pas les unes les autres.
Ping mieux que quiconque sait qu'il n'a pas le droit à l'erreur, il lui est impératif de trouver une plate forme commune avec toute l'opposition. Le temps presse...
Sans cette plate-forme sans ce levier d'union "des forces", sa "sortie fracassante" risque de se transformer à une tempête dans un verre d'eau. Avec les convictions qu'il affiche, l'envie d'en découdre et le dialogue rassembleur qui est le sien, il peut y arriver.
Des grandes crises suscitent des hommes capables de porter la résistance. Pour l'avenir, pour 2016, Il faut un leader unique de l'opposition mais aussi un schéma politique plein d'inspiration , une conscience nationale et un peuple lucide. Si cette opposition s'organise en un faisceau alors ce sera une force de pression incroyable qui pourra influer sur le destin du Gabon. Tout commence par une déviance, qui se transforme en tendance, et qui devient une force, une force historique.
Au Gabon rien ne va.. Que faire? S’indigner, certes. Mais surtout agir, résister au diktat de la dictature: L'espoir est à portée de main. Le devoir qui s'impose est de restituer aux gabonais leur souveraineté.
Guilou Bitsutsu-Gielessen






jeudi 17 avril 2014

Ping à Ali Bongo: Dégage..

Ping n'y va pas par le dos de la cuillère, ne prend pas de gants, ne mâche pas ses mots. Depuis 2009 date de sa prise de pouvoir, aucune personnalité de ce niveau n'a dépeint avec autant de lucidité en des termes aussi durs Ali Bongo. 

Que ce soit lors de sa dernière interview sur VoxAfrica ou celle parue dans le journal L'Aube, Ping est sans appel dans ses analyses. Dégouté d'avoir voté pour Ali Bongo, Ping veut corriger son erreur; Dégouté par la manière dont Ali Bongo gère le pays, Ping n'y voit qu'une solution:  Ali Bongo doit partir sinon nous allons vers une catastrophe....

A lire:
http://www.voxafrica.com/vod/videos/?v=0_vqn3csw9
JOURNAL L'AUBE

N°22 du Lundi14Avril2014. 

dimanche 13 avril 2014

Grégory Ngbaw Mintsa

La mort de Grégory Ngbaw Mintsa est une immense perte pour tous ceux qui relèvent la tête pour dire Non! Ce décès est une injustice divine dans un monde gangrené d'injustices humaines...
Le paradoxe de la nature humaine est d'engendrer ce qu’il y'a de meilleur, mais aussi ce qu’il y a de plus injuste. Bien que la portion d'humains malintentionnés soit grande, plus grande que celle des humains bienveillants et justes, ce petit nombre se propulse toujours en haut de la pyramide.
Oui Grégory! tu étais au sommet de la pyramide des hommes justes et désintéressés qui font don de leur personne...Oui Grégory! Quand L'égoïsme est la chose la mieux partagée entre les hommes et les animaux,Toi, tu étais au service de tous.
S'attaquer à la corruption dans un pays corrompu comme le Gabon était un immense défi, tu l'as relevé! Les préoccupations de bonne gouvernance, d'équité et de justice sociale dans une Afrique de tous les abus ont fait de toi un "extra-terrestre", en l'espace d'une vie.. Le Gabon composé d'hommes intelligents, amorphes, pacifiques et peureux, toi, tu faisais la différence non pas par la violence ou l'anarchie mais simplement par idéal et par conviction.
Dans l'espoir que cette génération qui va te succéder saura s'imprégner de l'exemple que tu fus... Nous prions pour que la terre te soit légère.
Repose en paix Grégory nous ne t'oublierons jamais...
Guilou

samedi 5 avril 2014

Sud Soudan: Doit-on envisager une partition du pays?

Après la partition du Soudan, doit-on envisager une partition du Sud-Soudan?

Tout d'abord le sud-Soudan est né de la séparation de la Région autonome du Soudan du Sud et de la République du Soudan en 2011. Cette indépendance voulue par les Ėtats-Unis est l'issue d'un long conflit 1983-2005) qui opposa le pouvoir Arabophone et musulman du Nord aux population animistes du Sud conduite par John Garang. Après un référendum (98% en faveur de la sécession), Khartoum se résout à se défaire de sa province. Le nouveau pays est immédiatement reconnu par la plupart des gouvernements occidentaux, Etats-Unis en tête.
Tout se passait tant bien que mal jusqu'à la mi-décembre 2013. Dès lors, le Soudan du Sud est le théâtre d'un conflit qui a fait des milliers de morts et plusieurs centaines de milliers de déplacés. Un cessez-le-feu laborieusement signé fin janvier n'a pas été respecté.
Le conflit à l'origine est une lutte entre deux hommes: le président Salva Kiir (de l’ethnie Dinka 35,8 % de la population John Garang était Dinka) accuse son ancien vice-président, Riek Machar (de l’ethnie Nuer, 15,6% de la population) d’avoir tenté de l’évincer par un coup d’Etat. Faux, répond ce dernier. Certaines indiscrétions parle d'un "Deal" qui n'a pas été respecté entre les deux hommes forts du pays : Kiir avait promis de lâcher le pouvoir après son mandat et ses conseillers l’en ont dissuadé alors que Machar attendait son heure.
Dès lors, l’armée se déchire entre loyalistes et groupes rebelles. Ils s’affrontent tout d’abord dans la capitale, Juba. Puis le conflit s’étend au reste du pays.

Dans ce conflit, le facteur pétrolier n'est pas en reste: En devenant indépendant, le Soudan du Sud a récupéré les trois-quarts des réserves pétrolière du Soudan pré-partition, mais Khartoum continue d'en tirer d'importantes ressources, grâce aux redevances de passage de ce brut dans ses oléoducs, sans lesquels il ne peut être exporté. Les combats font rage pour le contrôle des régions pétrolières. Le conflit est d'ailleurs exacerbé par le pétrole et en même temps la production sud-soudanaise de brut - quasi-unique source de revenus du pays - a baissé de 29% depuis le début du conflit. Les risques d'interruption totale de la production sud-soudanaise, inquiète le Soudan.

Si les combats sont partis d'un lutte de pouvoir au sein du régime sud-soudanais ils ont aussi ravivé de vieilles alliances et tensions régionales. Au coeur des préoccupations: le rôle de l'Ouganda, qui a envoyé des troupes combattre aux côtés de l'armée sud-soudanaise dès le début de la crise, et la résurgence de mouvements armés actifs durant la guerre civile soudanaise.
Mais aussi et surtout l'animosité réciproque que se vouent le président ougandais Yoweri Museveni et son homologue soudanais Omar el-Béchir. Elle remonte aux années de guerre civile soudanaise, le premier soutenant alors la rébellion sudiste et le second étant accusé d'armer la sinistre Armée de résistance du Seigneur (LRA).

Avec la présence de troupes ougandaises en territoire sud-soudanais, notamment dans des zones pétrolifères proches de la frontière soudanaise, les analystes craignent que Khartoum passe à l'offensive, en réarmant - comme il l'a fait durant la guerre civile - des mouvements supplétifs au Soudan du Sud. D'autant que le camp Machar affirme qu'outre l'armée ougandaise, des rebelles soudanais affrontent Khartoum au Darfour depuis 2003 et combattent également aux côtés des forces pro-gouvernementales sud-soudanaises.

Avec une population de 10,8 Millions d'habitants près de 40% des Sud-Soudanais, sont menacés par "la pire famine que l'Afrique ait jamais connue depuis des décennies", a averti jeudi 3 Avril l'ONU. L'ONU demande une augmentation de l'aide et un cessez-le-feu. Après une série de menaces, les États-Unis haussent le ton et passent à l'action. Barack Obama signe le 3 mars, un décret autorisant les administrations américaines à prévoir des sanctions contre toute personne au Soudan du Sud qui menacerait les efforts de paix, ou encore commettrait des violations de droits de l'homme.
La guerre continue, les Nuer et les Dinka s'entretuent toujours...
Quelles sont les scénarios possibles de sortie de crise?



vendredi 4 avril 2014

Discours Ali Bongo Sommet Afrique-UE 2-3 Avril 2014

Un Boeing 777, des frais hôteliers, des frais de mission, une délégation de près de 30 personnes... Pour finir le discours de Mr Ali Bongo.



La Centrafrique se meurt...

La Centrafrique se meurt...
Le Tchad quitte la Centrafrique par la petite porte dans la foulée d'un rapport de l'ONU qui accuse l'armée Tchadienne de massacres délibérés de civils Centrafricains. La France perd au passage un allié de taille dans la sous-région.
Aussi, ce départ pose des interrogations sur la sécurité de la ville de Bangui. Quel pays va compenser en terme d'apport de troupes, le retrait des 1000 soldats Tchadiens?
Le pays navigue entre: Faillite de l'État (Dos Santos d'Angola fait un don de 10 Millions de $ pour payer les salaires des fonctionnaires); Guerre civile(Chrétiens/Musulmans); Sécession des régions (Nord/Est face Sud/Ouest); Sans perdre de vue que le pays enclavé est au centre d'une poudrière (Sud-Soudan; RDC, Tchad). Quel avenir pour la Centrafrique? 


http://www.liberation.fr/monde/2014/04/04/centrafrique-la-rue-soulagee-du-depart-des-soldats-tchadiens_993148

mercredi 2 avril 2014

Qui peut libérer le Gabon? Ping, AMO, Adiahenot...


Qui peut libérer le Gabon?
Nous assistons ces derniers temps à des défections au PDG, Ping et Adiahenot, après les défections de 2009 qui ont vu l'arrivé dans l'opposition de Mba Aubame, Eyeguet, Missambo, Oyé Mba... Et avant, celle de Myboto. Tous les Gabonais épris du changement, rêve de voir le PDG s'écrouler de ses dissensions mais surtout de ses défections. Il ne se passe pas un jour, sans qu'on nous annonce de potentielles nouvelles défections. Comme si, l'horizon actuel de l'opposition se résumait à l'attente des "Moïse"...
Bien que ces arrivées de qualité, soient un bon signe des temps et une reconnaissance de notre opposition et du travail que nous abattons depuis longtemps... Ces arrivées ne doivent pas nous affranchir de la vigilance, du discernement voir de l'interrogation.
La stratégie aurait voulu que ces hiérarques du PDG restent au PDG afin de le fissurer, de l'éclater de l'intérieur. Une citadelle comme ce régime au pouvoir depuis 46 ans doit être prise par stratégie, par ruse, surtout par ceux qui l'ont hissé à ce niveau. Pourquoi Ping, AMO, Myboto et autres, ont épousé la stratégie de s'opposer à la dérive de leurs ancien Parti, en l'affrontant de Face, alors qu'ils avaient la possibilité de le faire, de l'intérieur?
Pourquoi cette fuite en avant? Pourquoi avoir fait le choix de rejoindre armes et bagages et avec une facilité déconcertante, les rangs d'une opposition fragile et instable?
Tous les anciens barons du PDG qui ont quitté le bateau vont-ils nous libérer?
AMO a raté, Ping peut?
Je m'interroge et en même temps je me conforte à l'idée que la solution est entre les mains du peuple, "VOUS". Sans vous, que peuvent AMO ou Ping?