samedi 29 mars 2014

Faustin Boukoubi chronique d'une chute annoncée

Faustin Boukoubi Chronique d'une chute annoncée
Sitôt le 46 ème anniversaire du parti célébré, Faustin Boukoubi adresse une lettre "d'éclaircissements" aux camarades et autres ressortissants de la Lombo-bouenguidi. Ces derniers par leurs sollicitations et autres demandes d'aides, l'agacent.... Il annonce à tous, "qu'au sein du parti, il ne gère plus rien....", "...qu'au plan politique il n'a plus rien à gagner, plus d'ambition..." (Voir photo).

Chronique d'une chute annoncée...
Boukoubi au sein du PDG, c'est l'image du Bongoïsme. Face aux Émergents il affiche fièrement son passé Bongoïste. Il se vante à tout va, d'être du cercle restreint des héritiers.
A lui tout seul, il est une grille de lecture de cette classe politique qui gouverne le pays depuis 46 ans. Adepte du Tribalisme, Il aime le pouvoir, l'argent, les honneurs et l'immobilisme.
A vouloir être toujours au soleil on s'aveugle... Comme beaucoup, il n'a pas compris qu'il n'était qu'un instrument d'accession au pouvoir pour Ali Bongo.
Au 10 ème congrès du PDG du 5/04/13, Ali Bongo juge que la mission de Boukoubi au sein du parti est fini. En bon seigneur, Ali Bongo lui tend la perche pour une sortie honorable par la grande porte. C'est sans compter avec un Boukoubi désespéré, qui s'accroche, qui rassemble ses partisans, et, obtient une reculade du distingué camarade président. Au final il sauve sa tête et est maintenu. A lui tout seul, il fait de ce congrès un échec: par son refus de quitter ses fonctions, il orchestre la cacophonie entre les recommandations du président et les décisions du parti.

Les Émergents ne le lui pardonneront "jamais.."

Lâché par le président, ignoré et humilié par les proches du chef de l'État, la suite pour lui va être un enfer. Les émergents "vont lui faire ça dur....'"
A ne pas vouloir quitter les choses avant qu'elles ne vous quittent! Boukoubi, dans sa dérive, va enfoncer le PDG.
Personnage central d'un PDG affaibli par l'usure du pouvoir, les insoumissions, les indisciplines,les défections, les trahisons. Faustin Boukoubi, ne parvient à insuffler à ce parti une dynamique, ni à redresser la barre: Il enfonce même le clou. Aux locales de novembre 2013, il ne parvient pas à conclure un accord avec la majorité républicaine pour l'émergence. Au 46ème anniversaire du parti face aux rénovateurs émergents il n'est plus que l'ombre de ce qu'il a été: le dernier secrétaire du parti sous Omar Bongo.






http://guiloubitsutsugielessen.blogspot.com/








jeudi 27 mars 2014

Ali bongo rencontre le PDG de SHELL

Ali Bongo rencontre le PDG de SHELL à la Haye le 26 mars 2014, en marge du Sommet sur la sécurité nucléaire. Rien n'a filtré de cette rencontre qui d'ailleurs, n'est pas passée inaperçue dans un contexte de divergences entre l’administration fiscale gabonaise et les sociétés pétrolières. On a l'esprit surtout le redressement fiscal d'un montant de 400 Milliards de francs CFA infligé par l'État Gabonais au groupe TOTAL, premier opérateur dans l'industrie pétrolière du pays. Ce bras de fer entre TOTAL et l'État Gabonais n'a toujours pas trouvé d'issue. L' État Gabonais en s'attaquant de front aux sociétés pétrolières et minières de pays par le biais de redressements fiscaux donne l'impression d'être à la recherche d'un Cash flow. Pour ne rien arranger, s'ajoutent les rumeurs incessantes qui alimentent la place de Libreville sur les caisses de l'État qui seraient vides. Malgré de nombreux démentis du ministre de l'économie, une psychose sur les risques de cessation de paiement de l'État fait son chemin.
Comment est-on arrivé là?

On recense les hommes on ne fait pas de bilan

L'État Gabonais sous la direction de son guide, investit dans le recensement de tout ce qui bouge sans jamais faire de le bilan de cinq années d'Émergence... Le dernier recensement en date est celui des agents municipaux. Tout comme le nouveau maire de Libreville, chaque fois que quelqu'un arrive dans une "position" son travail c'est de recenser, de recenser quoi, qui?,?,
On recense les fonctionnaires, on refait les listes électorales, on recense les stagiaires; on recense la main d'œuvre non permanente. Nous n'avons toujours pas le résultat du recensement manuel de la population de 2013. On recense les agents municipaux, on recense les bénéficiaires de la PIFE, de la PIRE, des fonds communs.'.''' Mais on ne recense jamais les étrangers; on ne recense jamais les projets non réalisés; on recense jamais l'évolution de la dette depuis 2009; on ne recense pas les dépenses publiques depuis 2009; on ne recense pas les voyages présidentielles; on ne recense pas les sorties d'argent du pays...
On met dans la tête des Gabonais un nuage de fumée pour faire oublier que les uns s'enrichissent les autres n'ont pas d'issues. Tout est fait pour nous distraire, nous éloigner de la vérité vraie: l'échec de l'émergence.

jeudi 20 mars 2014

Limogeage du TPG

Conseil des ministres du 20 mars 2014
Le limogeage de Mme Yolande OKOULATSONGO (trésorier payeur général de l'État) membre du pré-carré du directeur de cabinet du président.
Met au grand jour et semble confirmer les problèmes qui existent dans la gestion des caisses de l'État.



Émergence Sénégal 2035 Gabon 2025

Macky Sall ambitionne de faire du Sénégal un pays émergent â l'horizon 2035. Pour mener à bien ce vaste chantier, Il table sur un budget 10 000 Milliards de francs CFA. En février dernier, Il a obtenu 3 800 Milliards des bailleurs de fonds.
En quatre ans, le pouvoir Gabonais a géré (budget +prêt) 17 500 Milliards de francs CFA. Sur le front social; aucune école, aucun logement n'est sorti de terre...
Selon la commission nationale de lutte contre l'enrichissement illicite (CNLCEI), 500 Milliards de francs CFA sortent chaque année illégalement du Gabon.

mercredi 19 mars 2014

La crise à l'UOB

Nous ne pouvons rester indifférent face à la déferlante de la violence de ces derniers jours. La crise à l'UOB ne laisse personne indifférent. L'opposition doit soutenir les étudiants dans leurs revendications légitimes de meilleures conditions d'études et de vie. L'ex-Union Nationale, les partis politiques membres de l'UFA doivent ensemble interpeller l'exécutif...

mardi 18 mars 2014

Le Gabon emprunte 9 Milliards

Résumons: "Le Gabon vient d'emprunter 9 milliards de francs CFA à la BIRD (filiale de la banque mondiale). Dans la même semaine les journaux nous apprennent qu'Ali Bongo gagne 20 Milliards de francs CFA par mois; Le 46 ème anniversaire du PDG se fête à coup de millions;"
"Le ministre de l'économie affirme à tue tête que les caisses de l'État ne sont pas vides; Les bourses des étudiants ne son toujours pas payées;  Les Fonds Communs sont revus à la baisse (50% de perte); Les entreprises ne sont pas payées, le cas d'Entraco près de 30 milliards d'impayés; Pour finir ÉCHOS DU NORD dans sa livraison du Lundi 03/03/2014 nous informe qu'en 4 ans Ali Bongo et les siens ont eu entre les mains 17 500 Milliards de francs CFA."
Excusez moi du peu mais, ai-je oublié un épisode?

mercredi 12 mars 2014

Ona Ondo face aux députés

Ona Ondo, un premier ministre atypique. Une perle rare.

Face aux députés, il se tient de travers devant son pupitre. Il hésite, son allocution est vide. D'emblé, Il donne l'impression de remplir une formalité.
Notre professeur d'économie dans un discours de politique générale ne donne aucun chiffre, aucun indice, aucun taux, aucun calcul, aucune projection.
Aucun mot, sur les finances publiques, sur la trésorerie de l'État qui souffre d'interrogations sur ses carences en liquidités. Aucun mot sur les réformes en cours, sur les nouvelles grilles salariales, sur la refonte des fonds communs, sur le pouvoir d'achat et la revalorisation du SMIG, sur le chômage, les transports urbains, l'immigration, sur les exportations, les objectifs de croissance, l'inflation, les importations de produits alimentaires....
Rien...Rien, Sinon un plagiat du  programme de société du candidat Ali9 et la relecture du rapport sur la pauvreté du cabinet Mc Kinsey.
Pour sa première grande sortie, Monsieur le professeur, se paie même le luxe de perdre son sang-froid et le sens de la repartie en lançant à un député trop tatillon " Massala où est ton programme de société". On s'est cru au quartier, dans nos Akébés.
La séance se termine par le vote de confiance de 112 députés sur 120.

Opacité et incertitudes des finances publiques Gabonaises

Opacité et incertitudes des finances publiques Gabonaises, 15 000 Milliards de fcfa en 4 ans (23 Milliards d'euros) pour quel résultats?
Les étudiants en grève depuis le 10 mars, réclament 6 mois d'impayés de bourses.
Les fonds communs (primes des fonctionnaires) ne sont pas payés depuis Janvier et vont être revus à la baisse par les autorités. Les chantiers qui doivent faire du Gabon un pays émergents en 2025 sont à l'arrêt et les entreprises ne sont pas payées depuis plus de 6 mois. Des rumeurs d'un manque de liquidités des caisses de l'État circule partout, malgré les démentis du gouvernement.

Et, selon l'hebdomadaire, ÉCHOS DU NORD, n° 222, du lundi 03 Mars 2014
"En quatre années de pouvoir, Ali Bongo Ondimba et les siens, selon un haut cadre du Trésor public sous couvert d’anonymat, ont eu entre les mains près de 15 000 milliards de FCFA. A cela s’ajoutent des excédents budgétaires de plusieurs milliards dont près de 850 pour la seule année 2013 ; des ressources d’emprunt sur les marchés internationaux de 1 250 milliards de FCFA et 40 milliards sur le marché domestique au mois de janvier 2014 ; un redressement fiscal de 400 milliards infligé à Addax Petroleum, sans parvenir à réduire la pauvreté. "

Où est passé tout cet argent?

Toujours selon ÉCHOS DU NORD, les Difficultés financières de l'État pousse Ali Bongo Ondimba à faire une cour assidue aux banques
Le président de la République a enchaîné plusieurs audiences avec les responsables des grandes banques installées au Gabon. Recherche d’une bouée de sauvetage face à la crise de trésorerie que traverse son régime ? """""

mercredi 5 mars 2014

Journal, ÉCHOS DU NORD, n° 222, du lundi 03 Mars 2014


À lire dans: Journal, ÉCHOS DU NORD, n° 222, du lundi 03 Mars 2014, "Ali Bongo accuse la France de préparer un coup d'État", p.3, 5ème paragraphe.

"En quatre années de pouvoir, Ali Bongo Ondimba et les siens, selon un haut cadre du Trésor public sous couvert d’anonymat, ont eu entre les mains près de 15 000 milliards de FCFA. A cela s’ajoutent des excédents budgétaires de plusieurs milliards dont près de 850 pour la seule année 2013 ; des ressources d’emprunt sur les marchés internationaux de 1 250 milliards de FCFA et 40 milliards sur le marché domestique au mois de janvier 2014 ; un redressement fiscal de 400 milliards infligé à Addax Petroleum, sans parvenir à réduire la pauvreté. "

Morceau choisi dans le journal:

""""Pour certaines hautes autorités françaises contactées, qui ont requis l’anonymat, la sortie du porte-parole du chef de l’Etat traduit « plus un désarroi devant les difficultés actuelles auxquelles le pouvoir est confronté en ce moment et sans qu’une solution sérieuse ne s’amorce à l’horizon. La France de François Hollandene renversera aucun régime en Afrique et ne soutiendra pas non plus un pouvoir qui s’égare dans des futilités au détriment des intérêts essentiels de son peuple ».""""

Morceau choisi dans le journal:

"""""Un autre Français, très introduit dans les milieux militaires, abonde dans le même sens. Pour lui, la « ...France n’a pas besoin de préparer un coup d’Etat contre le régime du Gabon. Ce pouvoir durant quatre ans a réuni tous les ingrédients qui vont conduire à sa perte. Il suffit d’une simple manifestation" """"
de rue pour qu’il tombe... »

dimanche 2 mars 2014

Le Haut-Oguoué-Lolo

Sans puisser dans le tribalisme, il faut de temps en temps qu'on se dise la vérité.
Les agents du trésor public et des régies financières sont issus pour la plupart du Haut-Oguoué-Lolo. Depuis toujours, ils bénéficient des largesses du système et en retour ils apportent un soutien indéfectible à la dictature. Dans ces deux régions on ne vote pas, les résultats sont connus d'avance... Ces Gabonais-là, s'accomodent même du pillage des ressources de l'État par des étrangers pourvu qu'ils ne soient pas Fangs ou autres. Comme des parasites, Ils sont terrifiés à l'idée de perdre leurs privilèges, sinon le reste ils s'en foutent..
Il faut que les mentalités changent. Si Accrombessi, Liban, Chesnel et Pack, auraient été Fangs l'auraient-ils accepté?