vendredi 28 février 2014

La perle rare

"La perle rare"..
Et celui qui tient le micro est "l'autre perle rare", celle de l'information.
Comme c'est beau de les voir sur un même tableau.
Alors, on apprend que l'homme au centre sur la photo, grand bénéficiaire des fonds communs et autres primes; explique que cette rénumération est injuste.
Nous disons: si les FC étaient injustes faut rembourser.


jeudi 27 février 2014

2014 débute en fanfare: les caisses de l'État sont vides

2014 débute en fanfare: les caisses de l'État sont vides.
Dialogue entre Mani et son Grand....
- Mani! Oui Grand. Je viens d'apprendre que les caisses de l'État sont vides mais pas à sec...
- Mani tu vois non! Mani tu vois, ce qui est cramé là, c'est le gain de la bamboula et du groove. Mani lã là là, ya plus de monter dans l'avion cadeau; tu vois non! Fini la course des bateaux des blancoches; Mani, des strings et les mèches des brésiliennes; fini les filles en silipes sur les mobylettes...
Mani le gain qui reste là, Mani le gain là, celui qui touche ça là: est dead.
Mani il reste, le magot pour payer les fonctionnaires, les bectés, les maudits et consorts...
- Mais Grand, ses amis les libanoches, les ouestaffs, les Kao et autres popos ne peuvent rien lui donner? Maintenant là là, il va faire comment sans peck? Sans grouve et sans bamboula, Grand il va faire comment?

2014 débute en fanfare

Essayons un peu de résumer les derniers développements....
Donc, sa soeur le quitte; son ex-beau-frèrer le défie; les amis de son père le fuient; Total le poursuit avec une machette; il enlève le pain dans la bouche de ses fonctionnaires supporters; il est le maestro des riches et des étrangers; Il est le voisin des pauvres; Il n'a pas construit ses logements; il se lance dans la lutte contre la pauvreté!
Excusez moi du peu mais, est-ce que j'ai oublié un épisode?

mercredi 19 février 2014

"Fonds communs" la fin des haricots...

Les Gabonais doivent tout aux Bongo même les "fonds communs" (primes et avantages pécuniers hors salaires et non imposables). Ali Bongo vient de leur suspendre ce qui leur "donnait"sous les applaudisements de toute la classe politique.
Je ne vais pas m'attrister sur le sort de cette élite arrogante issue des régies financières de l'État:  Ceux-là même, qui vote à chaque élection "PDG" et qui se sont enrichit des décennies durant sous le dos des recettes de l'État. Ceux-là même qui ont pillonné par souci de conservation d'acquit sectoriel le développement de la démocration. Ils ont bloqués tout élan d'alternance et, par conséquent le maintien de la dictature et du statu-quo politique... C'est bien fait pour eux! Sans argent ils verront enfin le Gabon autrement.
Comme les autres j'aurais pu applaudire cette décision d'Ali Bongo, mais pas du tout!
La lutte contre la pauvreté au Gabon passe par la baisse du train de vie de la présidence de la république; des voyages du président; par l'arrêt de l'enrichement illicite du clan-Bongo et affidés; par l'arrêt de l'impunité; par une politique sociale cohérente; par la redistribution républicaine des recettes de l'État à toutes les couches de la population.
Monsieur Ali Bongo, je ne vous apprends rien, mais charité bien ordonnée commence par soi-même...

dimanche 2 février 2014

Le Gabon de PAPA c'est fini!

Peut-on s'opposer à Ali Bongo sans renier l'héritage du Bongoïsme?

Ali Bongo semble devenir le meilleur Président du Gabon depuis les indépendances simplement par les coups de pieds qu'il donne à la termitière... La termitière , ce bloc du Bongoïsme où les hiérachies acquises deviennent immuables. Ces coups de pieds qu'il assène, ce ras-le-bol qu'il affiche contre le système hérité de son père est en passe de changer le visage du Gabon. Méprisé et sous-estimé par la baronnie Bongoïste, ignoré par les idéologues du PDG (10ème congrès du PDG). Ali Bongo se rappelle des mauvais souvenirs des années Bongo...

Nombreux sont ceux qui ne l'ont pas compris, que les temps ont changé: le Gabon de PAPA c'est fini!

Dès sa prise de pouvoir en 2009 et sous la précipitation Ali Bongo avait voulu dissoudre le PDG et éliminer les barons du Bongoïsmes. Mais l'exercice du pouvoir veut que le temps soit meilleur conseiller et par conséquent, Ali à pris son temps. L'heure est à maturité pour la décapitation totale du système hérité d'Omar Bongo. On aurait pu s'en réjouir si officiellement il n'y avait pas 30% de pauvres au Gabon et que les pririorités se situent ailleurs....

Implacable dans sa logique, Ali Bongo a refusé le dialogue, la conférence nationale souveraine, il a choisi de règler le passif! Paradoxalement cela fait de lui le premier opposant du pays.

Dans un sursaut de survie, Les "Bongoïstes" veulent leur revanche face aux "Émergents". Ping en est la parfaîte illustration. Nous rentrons dans une lutte de pouvoirs au sein d'un même clan... Ping semble se présenter comme le candidat du système rejeté par la nomenclature au pouvoir..
Les interêts claniques ont pris le dessus sur l'avenir du Gabon. Tout ceci se deroule au moment où Le Gabon manque de leaders politique, la politique d'inspiration et l'individu de lucidité.

Le linge sale se lave en famille et les Gabonais dans leur ensemble doivent se tenir à l'écart des turpitudes du clan Bongo-PDG. Leurs problèmes, leurs gueguerres c'est pour eux; nous, nos problèmes c'est le chômage, la formation professionnelle, la santé, les infrastures et le pouvoir d'achat....