jeudi 21 mars 2013

Des élections anticipées...


Il n y a qu 'un seul responsable au blocage politique du pays; un seul responsable de la déferlante criminelle; un seul responsable de l'insécurité; un seul responsable de la misère sans précédent. Ainsi, mal élu: ayant contraint tout un peuple à son offre d'émergence sans lendemain; ayant pris des engagements sur le logement, l'éducation, la santé et les transports... Les résultats sont sans appel: crimes rituels, enrichissement illicite, niveau de vie au rabais, insécurité, gouvernement invisible, carnaval et terrain de golf ......
Il doit tirer les conséquences de son échec au mieux par un référendum au pire par des élections présidentielles anticipées.
Guilou Bitsutsu-Gielessen 
Secrétaire Exécutif  de l'URDP

Des élections anticipées...


Il n y a qu 'un seul responsable au blocage politique du pays; un seul responsable de la déferlante criminelle; un seul responsable de l'insécurité; un seul responsable de la misère sans précédent. Ainsi, mal élu: ayant contraint tout un peuple à son offre d'émergence sans lendemain; ayant pris des engagements sur le logement, l'éducation, la santé et les transports... Les résultats sont sans appel: crimes rituels, enrichissement illicite, niveau de vie au rabais, insécurité, gouvernement invisible, carnaval et terrain de golf ......
Il doit tirer les conséquences de son échec au mieux par un référendum au pire par des élections présidentielles anticipées.
Guilou Bitsutsu-Gielessen 
Secrétaire Exécutif  de l'URDP

dimanche 17 mars 2013

La trêve politique

La trêve politique qui se négocie actuellement autour de la biométrie entre les acteurs politiques et le pouvoir est du déjà vu et du revu. La biométrie sera pour le Gabon ce qu'a été le Polaroïd pour la photographie: de la fraude instantanée. Encore une fois, il est indécent et candide d'imaginer qu'un pouvoir qui se maintient par la fraude, la corruption et la force, puisse organiser des élections crédibles. Les élections gabonaises sont crédibles car leur issue est certaine. Mes chers compatriotes, je vous invite à l'indifférence.

Le renoncement du préavis de grève...

Le renoncement du préavis de grève des enseignants du primaire est une erreur voire une bêtise. Deux ans après l'organisations des pompeux états généraux de l'éducation qui étaient censés régler tous les problèmes, il faut renégocier. Négocier quoi et avec qui? Si vous ne prenez pas appui sur le passé, vous êtes condamner à le répéter. Mes chers compatriotes, ne vous éloignez pas des fondamentaux: 1- Malgré ses fanfaronnades, ses aises, ses artifices, ce pouvoir est illégitime; 2- Depuis 46 ans, Ce pouvoir ruine le Gabon à guichet fermé.Les seules négociations qui vaillent sont celles qui mènent à l'alternance ou à la chute de ce régime...

Il faut parfois peu de choses pour faire un monde...

"Ils étaient jeunes, exilés loin de leurs familles, ils avaient à peine 20 ans pour certains, 25 ans pour les autres, aucun n'atteignaient la trentaine, ils avaient envie d'en découdre, ils voulaient libérer leur pays au sacrifice de leur vie, ils étaient plein de lucidité, de volontarisme et de détermination, ils avaient tous remis leurs âmes entre les mains du destin. Ils devaient faire face à une armée bien entraînée, encadrée par les experts de la CIA. Le défi était immense, les chances de réussites nulles. Aussi, après un entraînement sommaire au maniement des armes, après s'être procurés un vieux chalutier (la Granma) avec l'argent de tous, ils prirent la mer, le vieux chalutier pouvait encaisser que 30 personnes, ils étaient 90. Après une navigation à vue et de nuit, une météo déplorable ils aperçurent au petit matin les magnifiques côtes de leur pays. Hélas ils n'étaient pas seuls. L'aviation du dictateur se mit à les arroser d'une pluie d'obus. Touchée, la Granma se fracassa en mille morceaux sur la côte. De 90 au départ à l'arrivée ils n’étaient plus que 32. Ainsi, commença ce que l'histoire appellera plus tard la Révolution Cubaine.... "

jeudi 14 mars 2013

La Commission Nationale de Lutte Contre l'Enrichissement Illicite (CNLCEI) fer de lance ou mirage?

La Commission Nationale de Lutte Contre l'Enrichissement Illicite (CNLCEI) fer de lance ou mirage? Créée en 2003 avec un budget de 800 millions de francs CFA, la CNLCEI a aujourd'hui un budget de fonctionnement qui atteint 3 milliards de CFA. En dix ans cette commission a absorbé plus de 10 milliards de francs CFA du budget de l'Etat et pour quels résultats?? Si notre Cour des comptes ne travaillait pas un jour par an (le jour de sa rentrée) nous aurions pu savoir ce qu'elle a fait de cet argent... Tout de même, content et fier de l'augmentation de sa dotation, Le Bondo le Mali président de cette commission affirmait fanfare et trompette en décembre 2012 :"3 milliards suffisent pour chasser la corruption hors du Gabon" et cet argent "permettra à la création d'agences anti-corruption à travers tout le pays.". Libre à chacun d'apprécier. Aujourd'hui nous apprenons par la presse et indirectement par cette commission (bien sûr en violation du secret d'instruction et de la présomption d'innocence) qu'un vaste détournement de fonds public d'un montant astronomique de 20 milliards de Fcfa a été découvert. Détournement, qui impliquerait un Ministre en fonction, un ancien Premier Ministre, une éminente banque de la place et des cadres. Bref! Une association de malfaiteurs, un polar à la gabonaise...nous apprenons même que c'est la plus grosse prise (en dix ans) de cette commission. Évidemment les naïfs comme moi jubilent... Le pays avance. Mais ma mémoire me rattrape, ainsi en 2011 cette même commission annonçait l'instruction de 74 dossiers d'enrichissement illicite dont 3 seraient bouclés pour fin 2011. En 2012 elle annonçait 92 dossiers bouclés et ficelés...Cette même année 2012 un partenariat d'investigation et d'arrestation entre cette commission et les forces de l'ordre vît le jour. Toujours cette année 2012, la commission nous annonça que les coffres-forts en vente libre sont en rupture car les présumés coupables ont vidé leurs comptes bancaires de craintes de saisies...Bref! On en apprend de cette commission des effets d'annonce, des pétards mouillés et on tourne en rond... Les vraies questions doivent être posées: 1) Comment une telle commission peut-elle avoir les mains libres quand les premiers concernés par l'enrichissement illicite sont la famille Bongo au pouvoir depuis 46 ans? Les intouchables.... 2) Comment le Président de la République en personne peut-il être impliqué dans cette dynamique anti-corruption quand il est accusé par le site américain "Yahoo actualités" d'avoir détourné en 3 ans (seulement...) près 25% du PIB soit 700 milliards de FCFA? 3) Comment explique-t-on que toutes les régies financières soient aux mains des ressortissants d'une même province, soudés par une mafia et tissés par des liens maçonniques? 4) Comment des monuments présumés de l'enrichissement illicite que sont: Nzuba, Mborantsouo, Leboumba, Ntutume Émane et autres... Passent à travers les mailles du filet? Ils sont toujours aux affaires et membres éminents du parti unique au pouvoir depuis 46ans, leur pouvoir de nuisance est sans égal. 5) Comment peut-on imaginer dans pareille mafia que l'exécutif puisse prendre le décret pour convoquer la Cour criminelle spéciale seule habilitée à juger les crimes économiques? Mes chers compatriotes, nous sommes dans l'attente de la suite de ce nouvel épisode de la série de notre chère commission de lutte contre l'enrichissement. La marmite est en ébullition le couvercle va sauter. L'affaire Biyoghe Mba/Nkoghe Bekale sera riche en surprises et en rebondissements. Cette affaire, sera soit la goutte d'eau qui fait déborder le vase; soit le tonneau des Danaïdes ou tout simplement une tempête dans un verre d'eau...

vendredi 8 mars 2013

« La revanche du Bongoïsme face à l'émergence Ali9»




Dans la mythologie grecque, Œdipe tue son père pour épouser sa mère. Au Gabon Ali s'est donné la peine de tuer le Bongoïsme pour mieux épouser le PDG (Parti Démocratique Gabonais). En effet, les PDGistes sont d'abord et avant tout des Bongoïstes. Pour tous PDGistes, Bongo rime avec argent, l'émergence rime avec Ali et, Ali9 on ne connait pas! L'argent est le seul langage connu au PDG, le reste c'est de la politique et la politique on n’en mange pas... Avez-vous déjà oublié que le PDG est un vaste casino? Qui rassemblent chercheurs d'or et autres aventuriers des promotions et du gain facile? 42 ans de "Bongo CFA" ne s'éteignent pas en 3 ans "d'Ali9 cailloux, peigne afro..."
Les nominations prises lors du conseil des ministres du 21 février2013 marquent la fin de l'offre d'émergence prônée par Ali Ben. Nous revoilà plongé dans le Bongoïsme, fini l'émergence. Les Altogovéens sont confirmés partout où l'argent coule à flot, "les fils de..", "les cousins de lui..", refont leur apparition. Le népotisme et la gabegie remontent à la surface. Chaque roitelet s'empresse de placer ses sous-fifres, les voleurs reprennent du service. Les dossiers de la commission de lutte contre l'enrichissement illicite sont bloqués par l'exécutif...
Ainsi, ignoré par Ali, nargué par sa légion étrangère, les caciques du PDG attendaient que le fruit murisse et finisse par tomber. La patience des "PDG-istes à mort" a payé, tous savaient qu'Ali Ben aurait besoin d'un appareil pour aller aux élections. Les faucons, les caciques à quelques jours du 46ème anniversaire du parti viennent ainsi, de remporter une victoire décisive : la réintroduction du Bongoîsme pur et simple. Ils font désormais ce qui leur plaît : le report des élections locales est à mettre à leur crédit. Les souris sont dans le sac d'arachide, les rats sont sur le bateau. Ils tiennent désormais Ali...
Les pressions du puissant lobby mafieux qui, tapis dans l'ombre tirent les ficelles de la dictature aura fonctionné à plein régime.
Ali Ben n'a tenu, n'aura résisté qu'a peine 3 années au grand retour du système Bongo-père. Seul système valable en politique au Gabon.
Ce fameux système dont il a été lui-même victime au profit de certains ayant-droit de Bongo-père, ce même système qu'intimement il souhaitait tordre le cou a finalement eu raison de sa personne.
Mais pourquoi Ali Ben a t- il cédé aussi rapidement? Simplement parce qu'il estime qu'il a vaincu Mba Obame plus vite que prévu, que l'opposition s'est réduite à son expression la plus simple c'est-à -dire une opposition à la Bongo. Par conséquent, il ne lui restait plus qu'à s'assurer les bonnes grâces des piliers du régime que sont : ses frères maçons, ses amis tribalistes, les milieux d'affaires spécialisés dans les crimes économiques et la délinquance financière, les ténors du PDG. Bref! Comme au bon vieux temps de Bongo-père, mettre tout le système en rang de bataille. Ouvrant ainsi, les vannes de pandore. L'objectif inavoué est de préparer les élections de 2016 en capitalisant toutes les énergies.
Les concertations avec l'opposition, les négociations sur la biométrie, le prochain gouvernement de large ouverture... Tous concourent à la mise en place du "scénario 2016".
En voulant fuir le naturel, il revient au galop. Ali Ben dans sa fuite en avant, va donc dans l'espoir de se faire réélire sacrifier : la paix sociale, la bonne gouvernance, le pouvoir d'achat des Gabonais et bien sûr, son offre d'émergence...
Mais qu'aurait-on pu espérer d'un Président mal élu, illégitime de son état? Peut-être rien, sinon rien de moins que rien...
Ali Ben n'ayant ni l'envergure ni le tact de Bongo-père sort de ce combat affaibli. Il n'est plus et ne sera plus le seul maître à bord. Le prochain Congrès du parti confirmera la mainmise des faucons, le retour du Bongoïsme.
Comment en n'est-on arrivé là? Parce que, aussi simple que cela puisse paraître : en trois ans Ali Ben n'a fréquenté que les palaces du monde chic, les fuseaux horaires, les avions. Le peu de temps qu'il passait à Libreville, il le consacrait : aux courses de bateaux, aux concerts, feux d'artifices, carnavals et jeux de cirque... Un véritable groove, une bamboula au sommet de l'État. Et, que dire de son équipe? Du cabinet présidentiel, de ses ministres?
Ainsi, Ali Ben n'a pu s'offrir une alternative au Bongoïsme, une marque de fabrique qui lui soit propre, une personnalité politique distincte. Rien, il n'a rien produit de décisif ou de significatif: d'où son retour forcé 20 ans en arrière. Et, devenu l'otage de ceux qui l'ont fait roi, il navigue entre le plagiat du Bongoïsme et le copier-coller.

Guillou Bitsutsu Gielessen, Secrétaire Exécutif de l’Union Républicaine pour la Démocratie et le Progrès - URDP